PAYS DU GIER
HISTOIRE DES BUCHERONS
La végétation du Pays du Gier est influencée par son exposition au soleil. On s'en serait douté ! Côté Monts du Lyonnais, ensoleillé, les forêts couvrent les versants ; elles font place rapidement aux cultures de céréales, d'arbres fruitiers et de vignes. Côté Mont Pilat, l'altitude et un ensoleillement moindre sont depuis toujours propices aux forêts : hêtres, chênes, sapins. Quant au fond de la vallée, il est marécageux à l'arrivée des romains. 1
Comme on l'a vu dans l'Histoire des Agriculteurs, jusqu'au Xe siècle environ, les paysans font du nomadisme. La forêt fait régulièrement l'objet de destruction, souvent en cachette (la redevance due au propriétaire est calculée d'après la surface du terrain cultivable) sur quelques centaines d'ares pour faire place à des terres arables fertiles en remplacement des terres utilisées jusque là devenues trop pauvres.
Du côté de Cellieu et de Chagnon, orientés au sud, s'étendent quelques forêts de hêtres ou fayards, à l'origine de patronymes comme Fayolle, Fayet ainsi que des forêts de châtaigniers, appartenant aux bien nommés Chatagnon...
Le terrier du marquis de Saint Chamond établi au XVIe siècle fait état le plus souvent de prés, de terres à labourer, de vignes, de flaches (mares), de cheneviers (culture du chanvre), très rarement de bois : ceux de Fermozon, du territoire de Frachoni, du territoire de Colenon.
Autres propriétaires terriens, en 1739, sur la paroisse de Cellieu, les Lazaristes de Valfleury possèdent trois bois : bois Coignet, de Leverdin et Boisras "dans lesquels il y a cent cinquante chesnes ou environ qui sont sur leur retour...Que les choses en cet état, [le sieur Couty, supérieur générale de la congrégation] désirerait faire couper les dits cent cinquante chesnes pour estre employé à faire construire un bâtiment pour le four et la farinière... Ceux qui y sont actuellement estan en ruine et très grand danger d'y mettre le feu... Et une galerie couverte pour conduire des dits bâtiments dans l'église. Dans l'église les poutres, sollives, chevrons et autres bois desdits lieux sont tout pourris, mais comme il ne peut faire abattre ces arbres sans permission, il a été conseillé de se pouvoir. A ces causes, requérant et supliant qu'il a plu à sa majesté leur permettre de faire abattre les dits cent cinquante chesnes...".
La réponse de Louis XV ne se fit pas attendre : "[Le Conseil d'Etat du Roy] défend de couper aucun taillis qu'ils n'ayent au moins atteint l'âge de dix ans..., des arbres qui seraient très propres aux constructions des bastiments de sa Majesté ou qui pouroient le devenir par leur accroissement. 2"
De l'autre côté de la Vallée du Gier, dans le Mont Pilat, poussent à l'époque des romains des forêts de chênes et de sapins. La principale ressource est donc le bois pour la commune de St Andéol-La Valla et sa dépendance, le Bessat. En montant, s'étendent, d'abord, quelques sous-bois de hêtres et de chênes, puis à basse et moyenne altitude, des pins sylvestres qui donnent les buttes pour la mine et, enfin, les sapinières qui fournissent les scieries. Peut-être y a-t-il eu, aussi, des bouleaux : d'après J. Combe, le mot "Bessat" proviendrait du gaulois "Bettre" qui signifie "bouleau".
Une grande partie de l'année, les familles de bûcherons, de débardeurs, de fagotiers, de charbonniers et de sabotiers vivent là, entassés dans des cabanes en bois. 3"
A la fin du XIIIe siècle s'installent les Pères Chartreux qui font construire un monastère à Sainte Croix en Jarez. Grâce à des achats ou à des donations, le monastère devient propriétaire de nombreux tènements dans le Mont Pilat, en particulier de nombreux bois. Si ces biens sont à l'origine de leur richesse, ils permettront aussi aux moines d'apporter leur savoir aux paysans et par la suite, du travail (celui du bois, du fer) et l'amélioration des soins par la connaissance des plantes... Le travail du bois commence par l'abattage des arbres et se termine par la fabrication de planches dans des scieries installées le long des rivières descendant du Pilat.
"Le 14 novembre 1494, Jacques de Tournon, qualifié de magnifique et puissant seigneur, abénévisa (c'est-à-dire accorda avec une légère redevance et sans limite de durée) les bois qu'il possédait sur le territoire de Saint - Andéol - La Valla à divers habitants de cette commune et il donna également à tous les manants de cette juridiction, la faculté d'être admis à prendre part à cette abénévisation avec les autres tenanciers. " Cet acte passé devant notaire concernait les bois de Pilat, de Maurochain, de la Travary et de la Chaux de Pilat. 4"
A partir de ce moment, les bois de La Valla devinrent biens communaux.
Le 8 janvier 1595, Jacques de Chevrières, unique héritier de la maison de Saint Chamond, acquiert "par devant Gérard Desargues, notaire royal, … deux moulins appelés seytes à faire des ais, l'ung appelé du Pallais, accompagné d'un bois sappin d'haulte futée, l'autre appelé du Saut-de-Gier, un grand bois de chesne appelé de Montrond...".
Le 2 novembre 1597, "Messire Jacques de Miollans, baron de Saint Chamond et seigneur de la terre et juridiction du Toil et Sainct Anduel La Valla signe un accord avec les emphitéotes manans et habitants riere ladicte terre et juridiction de La Valla, pardevant les notaires royaulx : A esté dict et accordé par les susdictes parties en consequence des accords et transactions cy devant passés entre les preceddens seigneurs et habitans de ladicte terre qu'il sera permis ausdicts emphiteotes habitans en ladicte juridiction de la Valla de prendre et coupper dans les boys benevis et communeaults estant riere icelle jurisdiction. Assavoir du boys fayard a leur volonté et discrection pour leur usage et chaufage tant seullement sans touteffois le pouvoir transporter hors les limittes de ladicte jurisdiction soit qu'il soit mis en œuvre ou aultrement a peyne de confiscation d'icelluy boys et de l'admende d'ung escu sol.
Et pour le regard du bois sappin en pourront aussi prendre lesdicts habitans dans lesdicts communeaults et benevis pour bastir, reparer et construire maisons et eddifices et ce riere lesdictes limittes de ladicte terre tant seullement et pour tous leur aultre usage particulier fors que pour la chaufure sans que touttefois il leur soit loysible de le transporter hors d'icelle a semblable payne que dessus. A la charge que lors et quand lesdicts habitans voudront bastir et construire maisons ou ediffices, ils seront tenus d'en advertir ledict seigneur ou ses officiers pour leur estre marqué telle quantité de plantes laquelle leur sera necessaire. Et se fera ladicte marque gratuittement et sans aulcuns frais desdicts habitans. Est permis aussy auxdicts habitans de prendre et coupper auxdicts communeaults et boys benevis, pour le nourrissage de leur bestail tant seulement des petites branches boys sappin qui seront ras terre sans auculnement endommager l'arbre où ils les coupperont, les dictes branches appellées guerne et non pour en brusler, a meme payne que dessus.
A l'observation desquelles paches, ils accordent et veullent estre soubmis pour obvier aux depopullement et mauvais menage, lesquels cy devant ont esté faicts desdicts boys. 5"
Comme nous l'avons déjà vu, les Pères Chartreux possèdent dans la commune du Bessat un vaste domaine qui consistent en des bâtiments, maison, grange, jardins, prés, terres, bois et paquerages, trois scies sur le Furens et divers tènements de prés et de terres appelés du Godemard, des Chomillettes…Le domaine du Bessat s'agrandit progressivement, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, de 1673 à 1682 le 25 janvier 1673. 4
En 1765, on trouve "au bas de la montagne de Pila quelques scies à eau, sur la rivière de Gier, propres à travailler les sapins et à les convertir en planches". Dans la carte Cassini, de l'amont vers l'aval : le moulin du Bost, le moulin des Sagnes, suivis du mot scirie ; le moulin de Sosinieu, de Soulage, de la Bruyère, Drion au Creux, au lieu-dit le Martinet. En 1832, il existe une demi-douzaine de scieries à la Valla. 6
Le 15 janvier 1786, les habitants de la Valla, très justement alarmés des dévastations des bois dont la commune est depuis si longtemps propriétaire, reconnaissent que l'intérêt général est d'en faire le partage. L'assemblée réunie à cet effet nomme pour syndic : sieurs Guillaume Tissot du Bessat, Jean Joseph Tardy de Soulage, pour adjoints : …, auxquels ils donnent le pouvoir de solliciter l'arrêt les autorisant à faire le partage. Les syndics de Saint Andéol-La Valla reçoivent en même temps toutes les autorisations nécessaires pour administrer la forêt et pour augmenter ou diminuer le nombre des gardes.
Ces mesures si sages n'ont malheureusement aucune portée car l'on arrive à une époque où chacun veut rapidement faire fortune en dépouillant son voisin. La répression est maintenant impossible. A toute remontrance des habitants de la Valla, mandement du Toil, répondent infailliblement que "n'étant pas au monde lors de la distribution des terres, ils entendaient faire actuellement leur portion. 4"
Dans ses souvenirs du Mont Pilat, E Mulsant écrit à ce propos : "Les employés de l'administration exerçaient en vain une surveillance active. Ils ne pouvaient être partout. On profitait principalement de la nuit pour couper et enlever les arbres. Plusieurs gardes avaient déjà payé de leur vie leur attachement à leur devoir et vous pourriez lire dans le récit de feu Couturier les détails émouvants de l'un de ces malheureux dont le jeune enfant après avoir vu son père décapité par trois de ces dilapidateurs a traîné sa longue et malheureuse existence dans le pays où il était connu sous le nom de "pauvre Jacques. 4"
En cette fin de XVIIIe siècle, "la municipalité de La Valla ainsi nommée fut la cause principale de la destruction de notre superbe forêt communale qu'on évaluait à plus d'un million de francs. A cette époque, chacun se permettait des délits et dévastations graves. Le maire, les officiers et notables en donnèrent eux-mêmes l'exemple : c'était à qui enlèverait le plus. En courant tous à la fortune, plusieurs y trouvèrent la ruine de leur santé et de leurs maisons...On pouvait dire avec vérité qu'ils ne travaillaient que pour les marchands de Rive-de-Gier et pour le diable.
Guillaume Rivat, procureur de la commune voyant les dégâts affreux et continuels qui se commettaient, craignant pour sa responsabilité, voulut prendre quelques mesures pour les arrêter, ce qui irrita les brigands qui épièrent sa marche le 6 juin de la présente année 1790, jour de foire au Bessa : ils l'atteignirent au lieu de la Sapia avec Claude Girodet, son voisin, l'un des douze notables : une grêle de coups de pierre tombait sur eux ; sans le secours de leurs jambes, ils auraient été assommés. Ils en furent quittes, comme à la bataille de "Mal Plaqué" pour un bras droit et un œil gauche. Girodet eut l'épaule et le bras doit rompus et Rivat reçut un coup de pierre sur l'oeil gauche qui le tomba par terre ; mais le danger lui donna des forces, il se releva et s'enfuit comme il put.
Le ravage de la dite forêt allant de pis en pis, Pierre Tardy dit Pantouery fit construire sur le ruisseau de Furans et dans les communaux de la Valla, une scie à eau et un moulin. Ladite scie n'avait d'autre aliment que le bois de la susdite forêt. Jean François Chaumier du Bos en fit construire une autre qui n'avait pas du même bois à exploiter. Les charbonniers s'y mêlaient aussi. La municipalité voyant la profondeur du désastre qu'elle causait en partie par son exemple, feignant de temps en temps de prendre des mesures et faire des dépenses qui n'avaient d'autres effets que d'être consignées sur les registres des délibérations. A l'exemple de Tardy dit Pentouery, plusieurs simples particuliers s'étaient mis en tête de bâtir dans les communaux : entre autres un nominé Girot originaire de Saint-Genest et Antoine Tardy dit le Pot de Luzernod qui disait qu'il n'était pas dans le monde lors de la distribution des terres, il entendait faire actuellement sa portion ...On séquestra le bois coupé par Girot et le public s'opposa toujours aux entreprises téméraires du Pot."
En décembre 1789, est voté le décret ordonnant la vente des biens des congrégations.
1790 marque le début des années sombres pour le clergé. Les Pères Chartreux de Sainte Croix en Jarez se voient interdire la coupe de plus de huit cents sapins pour alimenter leurs scieries. Pis encore, la municipalité de Tarentaise fait saisir tout le stock de planches des scieries, alors que celles-ci sont vendues et payées. Fin 1791, "la messe est dite" : tous les domaines des "ci-devant Chartreux de Sainte Croix" sont réquisitionnés et vendus à des particuliers, sans tenir compte des souhaits du Ministère de la Marine. 4
En cette fin de siècle, des forêts de châtaigniers sont plantées à Farnay.
En 1794, pour mettre fin aux dévastations des forêts de Doizieu et la Valla, 200 hommes de la garde nationale sont chargés d'arrêter les voleurs. Les prises sont nombreuses, mais de courte durée. Les prisonniers s'évadent après avoir saoulé les gardes.
En 1803, le chapardage est toujours aussi important. Cette fois, la troupe s'impose et de nombreux villageois se retrouvent dans les prisons de Saint Etienne.
Dès la fin du XIXe siècle, les charbonniers de bois et les sabotiers quittent la forêt. Ne restent que les bûcherons, les débardeurs et les fagottiers. Les fagots sont utilisés en grande quantité par les boulangers : fagots de sapin (affouage), de pin, de fayard (la brande), de genêts. Les forêts sont propres ; les bêtes peuvent y pacager. Avec le développement de l'utilisation du charbon de terre, les fagots sont abandonnés. Un métier disparaît et la forêt s'embrousaille…
Sans doute, aurait-il été plus judicieux de titrer ce document "Histoire des Bois et Forêts du Pays du Gier" car il n'est pas facile de trouver une évocation précise des bûcherons. Pourtant, l'importance des bois et forêts et le nombre de scieries dans notre massif du Pilat suggère l'existence obligatoire de ces bûcherons. D'autres recherches nous permettront certainement de donner quelques noms de familles et quelques anecdotes plus précises.
LA FORÊT ET LE BUCHERON, Fable XVI, Livre douzième,
Jean de la Fontaine (1621-1695)
Un Bûcheron venoit de rompre ou d'égarer
Le bois dont il avoit emmanché sa cognée.
Cette perte ne put sitôt se réparer
Que la Forêt n'en fût quelque temps épargnée.
L'Homme enfin la prie humblement
De lui laisser tout doucement
Emporter une unique branche,
Afin de faire un autre manche :
"Il iroit employer ailleurs son gagne-pain ;
Il laisseroit debout maint chêne et maint sapin
Dont chacun respectoit la vieillesse et les charmes."
L'innocente Forêt lui fournit d'autres armes.
Elle en eut du regret. Il emmanche son fer :
Le misérable ne s'en sert
Qu'à dépouiller sa bienfaitrice
De ses principaux ornements.
Elle gémit à tous moments :
Son propre don fait son supplice.
Voilà le train du monde et de ses sectateurs :
On s'y sert du bienfait contre les bienfaiteurs.
Je suis las d'en parler. Mais que de doux ombrages
Soient exposés à ces outrages,
Qui ne se plaindroit là-dessus!
Hélas! j'ai beau crier et me rendre incommode,
L'ingratitude et les abus
N'en seront pas moins à la mode.
LE BUCHERON ET MERCURE, Fable I, Livre cinquième,
Jean de la Fontaine (1621-1695)
Un bûcheron perdit son gagne-pain,
C'est sa cognée; et la cherchant en vain,
Ce fut pitié là dessus de l'entendre.
Il n'avait pas des outils à revendre.
Sur celui-ci roulait tout son avoir.
Ne sachant donc où mettre son espoir,
Sa face était de pleurs toute baignée :
«O ma cognée ! ô ma pauvre cognée !
S'écriait-il : Jupiter, rends-la-moi ;
Je tiendrai l'être encore un coup de toi.»
Sa plainte fut de l'Olympe entendue.
Mercure vient. « Elle n'est pas perdue,
Lui dit ce dieu; la connaîtras-tu bien ?
Je crois l'avoir près d'ici rencontrée.»
Lors une d'or à l'homme étant montrée,
Il répondit : «Je n'y demande rien.»
Une d'argent succède à la première,
Il la refuse. Enfin une de bois :
«Voilà, dit-il, la mienne cette fois ;
Je suis content si j'ai cette dernière.
- Tu les auras, dit le dieu, toutes trois :
Ta bonne foi sera récompensée.
- En ce cas-là je les prendrai», dit-il.
L'histoire en est aussitôt dispersée ;
Et boquillons de perdre leur outil,
Et de crier pour se le faire rendre.
Le roi des dieux ne sait auquel entendre.
Son fils Mercure aux criards vient encor ;
A chacun d'eux il en montre une d'or.
Chacun eût cru passer pour une bête
De ne pas dire aussitôt : "La voilà !"
Mercure, au lieu de donner celle-là,
Leur en décharge un grand coup sur la tête.
Ne point mentir, être content du sien
C'est le plus sûr : cependant on s'occupe
A dire faux pour attraper du bien.
Que sert cela ? Jupiter n'est pas dupe.
LA MORT ET LE BUCHERON, Fable XVI, Livre premier,
Jean de la Fontaine (1621-1695)
Un pauvre bûcheron, tout couvert de ramée,
Sous le faix du fagot aussi bien que des ans
Gémissant et courbé, marchait à pas pesants,
Et tâchoit de gagner sa chaumine enfumée.
Enfin, n'en pouvant plus d'effort et de douleur,
Il met bas son fagot, il songe à son malheur.
"Quel plaisir a-t-il eu depuis qu'il est au monde ?
En est-il un plus pauvre en la machine ronde ?
Point de pain quelquefois, et jamais de repos."
Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts,
Le créancier, et la corvée
Lui font d'un malheureux la peinture achevée.
Il appelle la Mort. Elle vient sans tarder,
Lui demande ce qu'il faut faire.
"C'est, dit-il, afin de m'aider
A recharger ce bois ; tu ne tarderas guère."
Le trépas vient tout guérir ;
Mais ne bougeons d'où nous sommes :
Plutôt souffrir que mourir,
C'est la devise des hommes.
Quelques proverbes
Le manche de la hache se retourne contre la forêt d'où il vient (Araméen).
Le dernier coup abat le chêne (France).
L'argent est la hache qui sépare les amis inséparables (Inde).
L'ébréchure de la hache se reproduit sur l'entaille (Antilles).
Rase-toi avec une hache plutôt que d'être l'obligé d'autrui (Liban).
Il n'est pire coin que celui du même bois (Espagne).
Il ne faut pas jeter le manche après la cognée (France).
Bois noueux veut une hache tranchante (Russie).
L'arbre ne retire pas son ombre, même au bûcheron (Inde).
D'un même arbre, on tire les carquois et les pelles à fumier (Turquie).
Encore que la scie morde beaucoup, quelquefois elle se brise les dents (Espagne).
Bibliographie
1 J. Lapourré, Izieux, Imprimerie de la Loire Républicaine 1921 Réédition par la Amis du Vieux Saint Chamond par Reboul Imprimerie 1990
2 G. Chaperon, Cellieu, Actes graphiques, 1999
3 B. Plessy, La vie quotidienne en Forez avant 1914, Ed. Hachette, 1981
4 J. Combe, Le Bessat et ses environs, Ed. Dumas 1969
5 G.Clerjon, La Valla-en-Gier, histoire d'un village, Autoédition G.Clerjon, 2012
6 Amis du Vieux Saint Chamond, Le Jarez d'hier et d'aujourd'hui, n° 21, Reboul imprimerie