HABILLEMENT

 

NOS COLLECTIONS

 

VÊTEMENTS MASCULINS

 

Nous ne possédons que quelques vêtements masculins datant de la fin du XIXe siècle, voire premier tiers du XXe siècle. Nous mettrons de côté 3 pièces (queue de morue, smoking) par trop usées. Pour compenser (!), nous rajouterons deux costumes des années 1970, une autre époque…

Nous avons tenté de présenter au mieux ces habits. Le manque de mannequin adapté aux mensurations de l'époque nous a posé d'énormes problèmes. Et comme toujours, nos connaissances insuffisantes quant aux tissus utilisés, ou à la façon de porter ces vêtements (fermeture ou non de la partie supérieure, fonction de la mode du moment) n'ont rien arrangées. Nous comptons sur votre indulgence…

                                              

 

     

 

       
                                 Jaquette en sergé* de laine de 1932 comme en atteste un menu trouvé dans une poche ;
                                                                    gilet en sergé avec dos et doublure en satin noir.
 

 

*Le sergé est un tissu produit avec l'une des trois armures principales de tissage appelée le sergé. Ainsi, le sergé désigne l'ensemble des textiles élaborés par ce type de tissage qui se caractérise par la présence de côtes obliques sur l'endroit et l'envers. Elle peut être à effet chaîne ou trame. Il peut être réalisé avec de la soie, du coton, de la laine.

 

 

     

















 
   

             

       








 
                                               Jaquette en twill (un type de sergé), doublure et dos en sergé
                      Le gilet est devant en twill, le dos est en  sergé, la doublure est en coton rayé bleu et noir
 

 

Le magasin "La Belle Jardinière" a été créé en 1824 par "un petit mercier du faubourg Saint-Antoine, Pierre Parissot eut l’idée, nouvelle à cette époque, de vendre des vêtements tout faits, à des prix fixes, très inférieurs à ceux des tailleurs et à peine supérieurs à ceux qui étaient pratiqués par les fripiers. Il installa son commerce rue de la Cité, près du quai aux fleurs et lui donna pour enseigne, en raison de ce voisinage "A la Belle Jardinière". Son activité est interrompue en 1972.

 

 

     

    


 

 


 

 

       
 

                                   Queue de morue en gabardine de laine ; doublure en satin (non visible sur la photo)
                                          Pantalon à rayures. Gilet en sergé, dos satiné noir ; doublure en coton rayé;

 

 

 

              

 

 
     
 
 
                                         Queue de pie en gabardine et satin ; gilet blanc en nid d'abeille, dos en coton uni.
                                                                             Pantalon à rayures et bretelles.
 

 

 

   














   

 

         
                                              Smoking en gabardine, doublure satinée ; pantalon à bande en satin.
                                                  Gilet en sergé, dos satiné noir ; doublure satinée blanche.
 

                

Après ces costumes réservés aux réceptions, un ensemble pour se retrouver un week-end à la campagne.

   

       


















 
                                         Ensemble en velours côtelé pour la promenade ou la chasse…  

 

Toujours pour cette fin de XIXe siècle et début du XXe siècle, il convient d'évoquer cette "troisième pièce" que l'on ne voit plus guère que ce soit chez les hommes politiques ou les présentateurs de télévision. Nous parlons des gilets.

 

       
 

                      Gilet noir en gabardine, à 3 boutons en tissu et 3 poches ; col en V long à liseré intérieur doré ;
                          Doublure beige en coton, avec attache intérieure marron clair ; ceinture réglable par agrafe

 

 

 

   


 

   
 

                              Gilet noir en gabardine, à 6 boutons en nacre noire et 4 poches ; col en V court
                      Doublure beige clair à rayures grises, en coton avec poche ; ceinture réglable par agrafe

 

 

 

 

 


 

 


 
                                   Gilet noir en gabardine, à 4 boutons en nacre noire et 2 poches ; col en V à revers.
                                                 Doublure blanche en coton ; ceinture réglable par agrafe.
 

 

 

       

 

 
                                         Gilet bleu en sergé, à 6 boutons en résine (?) et 2 poches ; col en V à liseré ;
                                                        Doublure en satin bleu ; ceinture avec élastique.
 

 

 

 

 

   

 
                                           Gilet bleu en sergé, à 5 boutons en nacre noire, et 2 poches ; col en V.
                                                   Doublure en satin blanc ; ceinture réglable par agrafe
 

 

 

       
 
 
                             Gilet noir à rayures blanches en sergé, à 5 boutons en nacre noire, à 4 poches ; col en V.
                       Doublure en coton à rayures noires et bleues ; 1 poche intérieure ; ceinture réglable par agrafe.
 

 

 

 

   

 

 
 

                                  Gilet noir en gabardine, à 6 boutons en nacre noire, à 4 poches ; col en V ; dos en sergé.
                                Doublure beige en coton à rayures marron ; 1 poche intérieure ; ceinture réglable par agrafe.

 

 

 

 
       
                                Gilet crème en coton côtelé, à 6 boutons en résine, à 3 poches ; col en V à revers.
                                  Doublure crème en coton ; ceinture réglable par agrafe ; dos en coton crème
 

 

 

 

     

 
 

                     Gilet blanc en nid d'abeille, à 3 boutons en nacre blanche, à 2 poches ; col en V à revers.
                         Doublure en coton à rayures ; ceinture réglable avec boucle ; dos en coton à rayures

 

 

 

   

 

 

       
                        "Nestor", gilet en coton à rayures noires et rouges, à 8 boutons en résine, manches longues
            noires ; col en V court et revers ; doublure unie beige ; ceinture réglable avec boucle ; dos en coton noir.
 

 

L'entreprise "Le travailleur stéphanois" a été créée, à Saint-Etienne, en 1862 par Antoine Ouvry originaire d'Ambert.

 

Comme promis, sautons 40 ans pour nous retrouver dans les années 1970, un souvenir d'une jeunesse qui s'est éloignée…

 

   

 

 

   
                            Costume en laine à veste croisée longue, à revers très larges, à 4 boutons, 2 poches ;
                                                         jambes de pantalon aussi très larges.
 

 

 

           

 

         
                                Costume en laine, "3 pièces" : veste à revers très large, 3 poches à rabat, 2 boutons ;
                                gilet à 2 poches, 6 boutons en résine, dos en satin, ceinture réglable par crochet.
                                Création du couturier Ted Lapidus* comme l'attestent l'étiquette, la médaille et                             
                                                                   l'impression sur le dos du gilet !
 

 

* "TED LAPIDUS est une marque de mode française emblématique fondée en 1951, connue pour son élégance et son raffinement. Pionnière dans le domaine du prêt-à-porter de luxe et de la haute couture, la marque est un symbole de l'excellence parisienne".

 

Et pour terminer, un manteau bien spécial, sans doute du début du XXe siècle. De petite taille, nous ne savons pas s'il était destiné à un homme ou à une femme. La longueur des manches nous inciterait à une destination masculine. Était-il porté pour conduire les décapotables de l'époque ?

 

   

 

 

     

 

       
  Manteau de fourrure à 4 boutons et patte de fermeture en résine ; doublure en sergé marron foncé avec quadrillage blanc.  
                                                       Doublure des manches marron à rayures blanches
 

 

Comme pour d'autres sujets, notre article se termine par une interrogation. La réalisation des 89 photographies nous a demandé un travail considérable qui, au final, ne nous satisfait pas vraiment. Mannequins non adaptés, vêtements pas toujours en parfait état de propreté, repassage délicat (le passage chez un teinturier nous couterait trop cher…), manque de main d'œuvre (!), temps passé pour la réalisation des photographies beaucoup trop long. La présentation des outils est beaucoup plus simple ! En conclusion : "pourrait faire mieux", mais l'arrêt de nos activités ne nous permettra pas d'améliorer ces quelques pages. Nous comptons sur votre indulgence…

 

 

FIN