EXPOSITION À VILLARS
SALLE DE LA LIBÉRATION
DU 13 au 18 juin 2018
Villars a accueilli la quarantième exposition d'A.R.C.O.M.A. du 13 au 18 juin dans la très belle salle de la Libération, face à la mairie. Cette salle de 400 m2 permet de réaliser une scénographie mettant en évidence toutes les pièces exposées, grâce à l'espace disponible et à l'éclairage, artificiel ou naturel.
Pour réaliser cette exposition, nous avons dû faire 5 allers-retours avec des camionnettes, 5 allers-retours avec des véhicules de tourisme. Au total, entre transport, déplacements pour installation et permanences, nous avons parcouru, environ, 1500 km. Transport et installation nous ont occupés 22 heures : nous étions 6, à temps plein. Il s'agissait de présenter plus de 2000 objets.
En amont de cette exposition, un travail considérable a été réalisé par quelques membres de l'association, aidés parfois d'un ami passionné : réalisation d'une cheminée sur toile, transformation de vieilles étagères à casiers en vitrines éclairées, adaptation d'étagères sur grilles Beaubourg, nettoyage de plus de 200 objets - lampes ou instruments médicaux …
Quatre thèmes avaient été choisis :
- la vie domestique, avec vêtements, ustensiles de cuisine, jouets.
- l'hygiène et la santé.
-les outils des métiers du bois.
- l'éclairage, de la maison à l'atelier, du véhicule terrestre au bateau, de la mine à la campagne…
Suivant une tradition ancestrale (!), chacun a son rôle : les dames pour la vie domestique, les hommes pour le bricolage.
![]() |
La pause-déjeuner, dans une ambiance amicale, permet de reprendre des forces (plus de 2 tonnes de matériel ont été acheminées) et de donner son avis sur l'installation.
Avant que les portes soient ouvertes au public, nous réalisons que la "com" n'a pas été suffisante. Nous rajoutons en hâte une banderole, un mannequin, une colombe de tonnelier et un panneau décrivant le contenu de l'exposition, au moins pour attirer le passant et faire marcher le bouche à oreille.
La visite peut commencer : vous êtes accueillis par un jeune couple, elle en robe à tournure, une mode des années 1869 - 1888 qui veut mettre en valeur les formes de la femme, en l'occurrence le fessier. Lui est en queue de pie avec gilet blanc, nœud papillon blanc, col dur et chapeau clac.
Petite anecdote : la taille de la robe (donc de sa propriétaire) est si mince que nous avons dû limer le mannequin en résine !
Avec la courtoisie qui s'impose, tous deux vous invitent à prendre connaissance du plan de l'exposition éclairé par une paire de lanternes à bougie de la deuxième moitié du XIXe siècle qui, à l'origine, devaient encadrer une porte d'entrée d'une demeure bourgeoise.
Viennent, ensuite, quelques documents concernant l'histoire de notre association, notre site, l'histoire et le savoir-faire du Pays du Gier…
Enfin, inévitables, les flyers et une petite boîte où chacun peut manifester sa satisfaction de façon très concrète, en fin de visite. Le sourire du mannequin favorise "cet échange".
SANTE et HYGIENE
Le visiteur fait, alors, connaissance du premier thème : la santé et l'hygiène. On peut regretter le manque de vitrines et de supports d'exposition. Certaines spécialités médicales sont à l'étroit, d'autres n'ont pu être présentées : problème, peut-être d'idées, sûrement de moyens financiers et de transport (poids, fragilité...)
Les vitrines de gauche à deux niveaux ont été réhaussées pour que les objets du bas soient visibles. Celles de droites sont posées sur table pour les mêmes raisons. Entre les deux, la surprise qui étonne et fait sourire tous les visiteurs : une pièce rare.
Un certain nombre de ces instruments a été présenté sur notre site. Un don inattendu en novembre dernier nous a permis d'accroître notablement notre collection : ces instruments seront présentés dans notre site au cours de cet été, après remise en état, identification, photographie.
Certaines photographies, prises trop rapidement, reflètent parfois l'éclairage du plafond : nous en sommes désolés.
Le barbier, ancêtre du chirurgien et du chirurgien-dentiste, devenu coiffeur : de nombreuses pièces sont restées dans les cartons.
Plat à barbe, rasoirs, fers à friser sur chauffe-fer à gaz, affiloir, bol à raser, blaireau, flacon à poudre de savon, vaporisateur, tronc pour le pourboire.
Le médecin généraliste :
Canards, palette à saignée, marteaux à réflexe pliant ou non, flexomètre, thermomètres, stéthoscope type Laennec, phonendoscope de Bianchi et Bazzi, seringue, plessimètre, marteau à réflexe type Trömmer, aspirateur du Dr Potain.
Oscillomètre sphygmométrique du Pr Pachon, boîte de ventouses à pompe, pulvérisateur, Holo-électron à rayons violets.
Le chirurgien :
Scie de Farabeuf à lame tournante pour amputation, scies et couteaux d'amputation Charrière et Capron, tourniquet à pression continue de Charrière, cautères, trocarts, tenaculum double de Langenbeck, et dilatateur trachéal de Laborde à 3 branches.
Thermocautère de Paquelin, trépan (ou perforateur type Lambotte), nécessaire à transfusion sanguine directe, porte-aiguille de Reverdi, ampoule (vide) de kélène, trousse de petite chirurgie.
Pas de problème, le malade garde le sourire :
Le gynécologue et l'obstétricien :
Spéculum en glace de Fergusson, spéculum trivalve à mandrin, spéculum bivalve de Ricord, spéculum de Cusco, pessaire en ébonite, écraseur linéaire de Chassaignac, basiotribe de Tarnier-Collin.
Douche vaginale, clystère à baptiser, bougies de Hégar, forceps de Levret, forceps de Tarnier, clysopompes, irrigateur du Dr Eguisier, poupée d'accouchée.
Le pédiatre :
Biberons en verre (limande) ou en étain, chauffe-biberon, tire-lait, téterelle.
L'ophtalmologue :
A côté des ventouses (médecine générale), bains d'œil, skiascopes, pince-anneau de Desmarres, jumelles (!), lunettes, lorgnons, lunettes d'automobilistes.
L'opticien :
Microscopes, boîte de verres divisés par dioptrie optique, cylindro-sphéromètre, lunettes correctives groupées.
Le néphrologue, l'urologue :
Sondes de Béniqué, seringue de Guyon, sondes urinaires, basculateur de Mathieu, trilabe de Mathieu.
Le chirurgien-dentiste :
Protège-doigt de Langenbeck, arrache-couronne, ouvre-bouche, seringue tout acier, syndesmotome, langue de carpe, clefs de Garengeot, rugine, daviers, miroir, fronde de prothésiste.
L'apothicaire, le médicament et l'hygiène :
Mortiers en bronze, crachoir de chevet, crachoirs de poche, couloir à sirop, moule à ovules en bronze, clystères pour adulte et enfants, cuiller à couvercle pour médicament mal odorant, sustenteur, bol à bouillon.
Bassins de lit en étain ou porcelaine, clystère soi-même, bourdaloue, stérilisateur en cuivre à chaleur sèche.
Au centre de ces vitrines, nous retrouvons ce rare clystère soi-même de voyage :
Qu'est qu'un soi-même ? Tout simplement une seringue à lavement qui ne nécessite pas l'intervention d'une tierce personne : le malade se donne la médication tout seul, le plus souvent chez lui. Il peut aussi emporter son soi-même dans un petit coffret en bois qui lui sert de siège et de réceptacle pour les eaux d'évacuation… Napoléon Ier avait le sien, en acajou et vermeil.
Le nôtre est plus simplement en noyer et étain : à chacun ses moyens.
Nous reprenons, ici, quelques photographies déjà présentées dans la rubrique "Métiers de la Santé et de l'Hygiène", chapitre "Apothicairerie" qui aident à la compréhension du montage de cet objet.
Le coffret en noyer contient une cuve en zinc, un clystère soi-même, 4 pieds. Après avoir vissé les pieds, on retourne le couvercle ce qui fait apparaître une petite assise en cuir (pour le confort et l'hygiène !?) percé en son centre. La seringue est ensuite mise en place, l'embout pénétrant dans l'anus sortant au milieu de l'assise en cuir.
Nous en avons fini avec la visite de ce premier thème de notre exposition. Certains instruments apportés sur place sont restés dans les cartons : ils figurent déjà sur le site ou seront ajoutés d'ici le mois de septembre.
VIE DOMESTIQUE
L'accueil est moins solennel, plus familial. Trois générations sont présentes. L'aïeule est veuve depuis peu :
Elle est entourée de ces filles, belles-filles et amies. Toutes sont en tenue sombre, marron ou noire.
|
Ensemble, robe et chapeau, livré le 31 octobre 1881
Les petits enfants sont présents : les vêtements sont de la première moitié du XXe siècle.
Robe de baptême en soie
Enfin, le fidèle serviteur est présent avec son gilet, le "nestor" rouge, à rayures rouges foncées et manches longues noires.
Sur les grilles sont exposés des fonds de robe, des gilets, des chemises, des corsages… pour la plupart de la fin du XIXe, début du XXe siècle. Les vêtements féminins sont tous brodés à la main.
Les spécialistes de l'habillement auront peut-être noté quelques anachronismes, en particulier des chapeaux trop récents. Nos mannequins ont souvent un visage trop jeune, comme notre fidèle valet…
D'ici la fin de l'année 2018, nous espérons pouvoir vous présenter plus en détail notre collection de vêtements anciens.
Pour la fête, parfum, éventails et gants s'imposent, et pourquoi pas un peu d'absinthe !?
Couture et tricot sont, encore, à la base de l'éducation des jeunes filles qui seront un jour maîtresses de maison.
A cette époque (!), le linge doit être parfaitement repassé : pierre plate, cassolette chinoise, planche à calandrer des pays nordiques, fer à lingot, fer kabyle, fer à glacer, fer de dentellière, fers à coque, casserole à amidon retracent brièvement l'histoire du repassage (voir dans le site l'article complet sur ce sujet).
|
Il est temps de découvrir la cuisine. Un feu brûle dans la cheminée apportant chaleur et bien-être. Cette magnifique cheminée apparentée au style Louis XVI ou Directoire n'est qu'un trompe l'œil, peinte de façon remarquable sur tissu et fixée sur un cadre de bois. On s'y croirait et, en plus, elle ne pèse que 3 ou 4 kg. Un grand merci à Michèle qui en a eu l'idée et l'a réalisée, secondée par Marie-Noëlle.
Dessus on retrouve la série de pots en porcelaine à farine, riz, sel…. et la photographie des enfants. Devant, ce sont tous les ustensiles utilisés dans ou devant l'âtre : servantes d'âtre, trépieds, crémaillères, pelle, marmite en fonte, poissonnière en cuivre, grille-pain. D'autres, comme la bassinoire, le petit réchaud ou le torréfacteur, reçoivent la braise pour chauffer les draps, garder au chaud le repas ou torréfier le café acheté vert.
Bien visible sur une grille, quelques louches, une passoire et une collection de fourchettes à ragout ou à rôti, certaines du XVIIIe siècle.
D'autres casseroles en cuivre, une "machine à laver en cuivre" et une planche de lavandière viennent compléter l'indispensable de la cuisine et de l'hygiène.
A côté de la cheminée, le charbonnier pour alimenter le fourneau en charbon.
La table est prête :
Précaution ultime pour les plus petits : le bavoir pour les tout petits.
D'autres ustensiles sont présentés, sur table ou dans des vitrines :
A gauche, haches et pinces à sucre, pompes à eau gazeuse, mouchettes, éteignoirs.
A droite, pain de sucre avec maillet casse-sucre, à couteau intégré dans le manche.
Hachoirs, hachinettes, couteau à pain, racloir de pétrin.
En haut, de gauche à droite : couvert à découper (manches en métal argenté) ; service à hors-d'œuvre de style Napoléon III (en métal argenté).
En bas, de gauche à droite : pelle à gâteau en vermeil avec manche bleu en résine, de style Art déco ; saupoudreuse à sucre en vermeil sur argent massif de style Napoléon III ; couverts à salade en bakélite avec manche léger en argent massif, de style Napoléon III.
Réchaud à alcool, chocolatière en fer blanc, bougeoirs, broc en cuivre, tisanière.
Encore des casseroles en cuivre : en haut, une tourtière avec son couvercle ; en bas, un sautoir avec initiales et daté 1851
Moulin à café, pilons, cuiller à confiture, poche à eau (ou à crème ?), pot en cuivre à deux anses, casserole à amidon.
Gaufriers à gaufre (épaisse) ou à bricelet (mince).
Les gaufres nous rappellent notre enfance. A ce propos, nous n'oublions pas nos petits chérubins. A cette époque, pas de tablette, pas de portable. Des bons jeux de société, des poupées pour les filles, des voitures pour les garçons, des amusements collectifs dont on garde des souvenirs inoubliables.
Pour l'instant, notre collection en ce domaine est peu importante et relève plutôt de nos propres jouets conservés religieusement pour certains. Ils ont donc une soixantaine d'années, parfois davantage lorsqu'ils proviennent de rares dons ou de tout aussi rares achats. Tous n'ont pas été exposés, par manque de supports ou de vitrines.
Meubles et lessiveuse en zinc
Bilboquet, cubes, acrobates (en vert, reproduction).
Berceau de poupée.
Quelques Matchbox dans leurs "boîtes d'allumettes" (années 1950) et soldats de plomb (fin des années 1940). Jeu de dominos (début XXe siècle).
La lecture tient, alors, une place importante :
Enfin, pour le plaisir des grands et des petits, ce bureau d'école avec ses encriers en porcelaine et l'encre violette : un moment de plaisir et de souvenir pour les anciens, une découverte amusée pour les plus jeunes. Chacun s'est prêté au jeu pour rédiger notre livre d'or.
On devine, au fond, sur la droite, une baratte de table et le lavoir de beurre, en bois monoxyle : malgré toute l'énergie développée, impossible de faire du beurre alors que cela avait très bien fonctionné aux JEP 2017. La crème était plus épaisse, les "tourneurs de manivelle" étaient des adultes, contrairement à notre essai de septembre dernier …
Une pause s'impose. La semaine prochaine, nous voyons le 3ème thème : les outils des métiers du bois.
OUTILS des METIERS du BOIS
L'accueil est respectueux, mais simple. L'artisan est seul : il doit faire tourner l'atelier pour nourrir sa nombreuse famille.
A plusieurs occasions, nous avons présenté les outils des métiers du bois : bûcheron, chaisier, ébéniste, charpentier, charron, jouguier, menuisier, sabotier, scieur de long, tonnelier, tourneur, vannier. Ces métiers ont fait l'objet d'articles que vous pouvez retrouver dans notre site (à l'exception du jouguier et du vannier, pour l'instant).
Tous ces métiers sont regroupés dans ce lien :
https://www.arcoma.fr/outils-d-antan/69-par-metiers/metiers-du-bois
Il suffit de cliquer, ensuite, sur le chapitre qui vous intéresse pour y accéder directement.
Un seul nouveau panneau a été créé pour le carrossier avec une série de rabots emblématiques de ce métier.
Notre objectif n'est pas de vous faire découvrir de nouveaux outils, mais de vous montrer notre manière désormais bien classique d'exposer nos panneaux.
La qualité des photographies n'est pas remarquable, même après éclaircissement : elles ont été prises trop rapidement, entre deux visites guidées.
Panneaux d'outils de charron, carrossier et sabotier, avec, au premier plan, un cric (chèvre) et un tour à moyeu de
charron.
Outils de charron vus de plus prêt.
Nouveau panneau de charron : bouvet à plat (1) et guillaumes à queue (4, 5, 6, 7) aux côtés d'un rabot à rais (2) et d'un rabot à débillarder (3).
Outils de sabotier, sabots, tour à moyeu de charron vus de plus prêt
Outils de charpentier, de chaisier, de jouguier, de forestier et de bûcheron.
Sur la table, à gauche, un porte-tarière mécanique (chapitre 6 du charpentier).
Noter sur le premier panneau, en haut à droite, une hache de compagnon charpentier du XVe siècle. On la retrouve sur ce tableau de la fin du XVe siècle.
![]() |
Outils de tonnelier et de vannier (ce dernier non visible)
Outils de menuisier, de scieur de long
Pour la première fois, nous avons pu présenter de façon visible des rabots, des filières… difficiles à fixer sur un panneau. Environ 25 pièces. Au départ, il s'agit d'un don d'une entreprise qui comprend de nombreux meubles et pièces d'imprimerie (de caractères en plomb à la presse, en passant par des pierres de lithogravure de la fin du XIXe siècle). Cette étagère à casiers allait partir à la déchetterie. L'idée d'en faire une vitrine éclairée nous est venue immédiatement : un coup de peinture, quelques clous, une bande de leds et une plaque transparente de polycarbonate. Un excellent résultat, à - relativement - peu de frais.
Pour cette exposition, environ 250 nouvelles affichettes standardisées, plus petites, ont été réalisées indiquant le nom et, en bref, la fonction de l'objet. Elles sont placées soit à plat, soit sur des petits supports individuels permettant de les présenter à 60°.
ÉCLAIRAGE
Ce 4ème et dernier thème de notre exposition est très vaste. Vaste dans son histoire, vaste dans sa diversité. Nous avons déjà réalisé plusieurs monographies : éclairage des chemins de fer, des véhicules hippomobiles et automobiles, des vélos et motos, de la mine, de la marine, de la campagne, du laboratoire photographique. D'ici la fin de cette année 2018, nous réaliserons un dernier article sur ce thème pour l'éclairage de la maison.
Pour la première fois, nous avons présenté au cours de cette exposition la quasi-totalité de notre collection après remise en état, un très long travail de patience : 163 lampes, lanternes, bougeoirs.
La présentation de ces pièces nous a obligés à trouver un type de fixation qui permette aux visiteurs de les voir sous tous les angles, ou presque, tout en limitant toute tentation malveillante… Certaines lampes ont été fixées directement sur des grilles Beaubourg à l'aide de fils métalliques, d'autres avec des colliers en plastique d'électricien sur des étagères adaptées aux grilles Beaubourg. 3 panneaux, comme ceux des outils, consacrés aux lampes de vélos et motos étaient préparés à l'avance : leur stockage et leur transport ne sont pas sans problème.
Là encore, les photographies ont été réalisées dans la précipitation, avant l'ouverture officielle… Les toiles blanches étaient tenues, non fixées, le temps de la photographie, ce qui explique certains débordements : à revoir.
L'ensemble des grilles constituait un cercle consacré à ce thème. La visite dans le sens des aiguilles d'une montre commence par les véhicules hippomobiles et automobiles.
|
|
Lanternes à bougie pour véhicules hippomobiles
|
|
Lanternes à bougie pour véhicules hippomobiles
|
Lanternes pour véhicules automobiles à acétylène ou à essence (ci-dessus)
Lanternes pour véhicules automobiles à huile, à acétylène ou à essence
Lampions octogonaux du 14 juillet à bougie, en verres de couleur.
Lampes à huile romaines en terre et en bronze (copie).
Lampes de camping à acétylène ou huile.
Lampes triangulaires pliantes, à bougie, de montagnards ou de contrebandiers.
En haut, lanternes à bougie ; en dessous, lanternes et lampes à main, à huile ; lanterne à main dite "Policeman", en bas à droite.
Bidon à essence ou à pétrole
Lampes à essence PIGEON.
Lampes à essence GARDON, L'HIRONDELLE, LA GRACIEUSE…
Bougeoirs en laiton (les deux, au fond à droite, avec douille pour transformation en lampe à huile), en laiton nickelé, en fer forgé et socle en bois (rat de cave), à gauche (XVIIIe siècle).
Lampe sourde à bougie, au premier plan à droite (poignée et cheminée rétractables, vitre cylindrique en mica, volets protecteurs).
Grande lanterne à bougie d'origine anglaise (voir photos de droite).
Lampes à essence sur colonne, avec ou sans balustre, en laiton, en laiton nickelé, en bronze ou en alliage nickel : forme ciboire, calice, poire…
En bas, à gauche, flambeau à essence, avec bougie en porcelaine.
Les réservoirs des lampes à essence sont remplis d'un matériau absorbant : poils, éponge naturelle, feutre… les rendant "inexplosibles".
En haut : appliques murales à essence.
En bas, de gauche à droite : lampe à pied MILLERS VESTAL, à pétrole ; lampe sur tige à réservoir coulissant ; lampe à pied "TITUS TITOLANDI", à vapeur d'alcool ; lampe à pétrole ; lampe à modérateur, à huile.
Laboratoire photographique : lampes à essence, type Pigeon, avec verrine rouge : lanternes à bougie à vitre rouge ou verte ; lanterne magique à bougie.
Lampe à huile provençale en verre, lampes à pétrole, lampe à cacheter, moule à bougie.
En haut : lampes marines.
En bas : lampes à pression : à gauche, allemande, "Petromax" (?) ; au centre et à droite, américaines, Coleman.
Lampes-tempête :
- en haut : lampes-tempête à essence américaines Keystone, "patented 1902 et 1903".
- au milieu : lampes-tempête à pétrole allemandes et françaises.
- en bas : lampes-tempête à pétrole françaises ; au milieu, lanterne à pétrole (?)
Lampes de mineur :
1ère ligne : rat de cave avec poignée pour tenir, pointe pour fixer (copie).
2ème ligne : rats de cave en fer blanc et bronze.
3ème ligne : crézieux typiques du bassin stéphanois, à réservoir rond (mineur de base), à 8 pans (mineur de la maîtrise), à 16 pans, rare (Gouverneur).
4ème ligne : lampes de sûreté, type Clanny. Celle du milieu est entièrement en laiton. Elle provient de Saint-Etienne et devait appartenir à un ingénieur ou à un géomètre (le laiton ne dévie pas l'aiguille de la boussole).
Lampes de mineur :
- en haut : lampes de sûreté type Marsaut. Celle de droite, anglaise, est entièrement en laiton (ingénieur, géomètre).
- au milieu : lampes à acétylène.
- en bas : lampes électrique et à acétylène avec réflecteur.
Lampes de vélo et moto
- panneau de gauche : à bougie.
- panneau du milieu : à acétylène.
- panneau de droite : à huile, à acétylène, électrique.
Carte du réseau ferroviaire français en 1947
(impression sur papier collé sur toile)
Lanternes chemins de fer (3 sont marquées S.N.C.F.) à huile, à acétylène.
Ainsi s'achève notre visite. Que faut-il en conclure ?
- L'exposition a étonné les visiteurs par sa qualité, la diversité des objets présentés, la scénographie.
- Cette qualité est "payante" : outre une participation financière surprenante des visiteurs (l'entrée était gratuite), notre association a également reçu des dons en nature (lampes à pétrole en parfait état, lampes à essence, ustensiles de cuisine…) et 3 promesses de don, suite à des successions. Un signe de confiance que nous avons constaté à plusieurs reprises.
- Côté association, l'entente a été très agréable, parfaite. Chacun a joué pleinement son rôle, parfois davantage, compte tenu du petit nombre de personnes disponibles. Chacun gardera un excellent souvenir de ces 6 jours passés ensemble, le signe de la vitalité de notre association.
- Comme cela a déjà été dit, la préparation a été très longue. Nous pensons, tout particulièrement, aux deux adhérentes qui se sont occupées entièrement du thème "Vie domestique", une réussite grâce, notamment, à la réalisation de cette cheminée. Sans oublier le travail pour la préparation des supports (étagères, vitrines), pour le nettoyage des objets exposés… qui seront réutilisables dans d'autres expositions.
- Ce type de manifestation nous fait connaître. Pour la première fois, nous avons été sollicités pour prêter, en particulier, du matériel médical, pour le tournage d'un film par la Comédie de Saint-Etienne. Le nom de notre association devrait figurer dans le générique. Un petit plus !
Pour quelques points, le résultat est moins positif, mais plein d'enseignements :
- Il nous faut un responsable de la photographie. Nous nous en sommes rendu compte en réalisant ce document. Malgré des modifications à l'aide de logiciels adaptés, nous ne sommes pas arrivés à obtenir ce que nous souhaitions. 200 photos ont été prises, souvent trop vite. 100 ont été utilisées, mais avec un travail de recadrage, de modification de la luminosité, du contraste…
- Il faut un responsable de la communication, en relation avec les services de la mairie accueillante, les radios locales, les journaux locaux, les écoles... Les visiteurs sont unanimes sur ce sujet.
- Il faut se limiter à des expositions d'au moins une semaine. Mais le problème des permanences n'est pas simple à régler.
- Sur une plan bassement matériel, cette exposition avait pour but, outre le désir de partager et de montrer, d'améliorer nos finances pour payer l'indispensable, l'assurance de notre local. La mairie de Villars et le Conseil Départemental de la Loire nous ont aidés et nous les en remercions sincèrement. Mais, au total, nos dépenses ont dépassé nos gains. Bien sûr, ces dépenses sont à rattacher à l'achat de matériel qui nous resservira. Il n'empêche, l'échéance arrive bientôt et les mécènes ne courent pas les rues, même pour les organismes reconnus d'intérêt public par les services fiscaux…
FIN
A.R.C.O.M.A. EXPOSITION 2018 A VILLARS (LOIRE)