Mars 2024

5 mars : la dispersion de nos collections occupe tout notre temps : recherche de contacts, relance de ces mêmes contacts, visite de ces contacts avec toujours une empathie extraordinaire. Aujourd'hui, de gros meubles sont partis : nous craignions pour deux d'entre eux de devoir les emporter à la déchetterie ; il vont avoir une nouvelle vie. Nous avons eu la satisfaction de voir l'un de nos panneaux affiché en l'état dans un musée de France : une belle récompense pour notre équipe.

24 mars : "Dispersion : Agriculteur 9 : Panneaux et réserves" : il manque encore quelques photographies pour l'association et la collection privée (enclumes et marteaux de faucheur, entre autres).

28 mars : nous complétons quelques articles "PANNEAUX et RÉSERVES". Sont entièrement terminés ceux qui concernent les métiers suivants : Armurier, arpenteur-géomètre, bûcheron, graveur-ciseleur, charpentier, cordonnier, charron, maréchal-ferrant, menuisier, sabotier, tonnelier. Encore quelques centaines de photographies et nous aurons fini !

Avril 2024

2 avril : la dispersion de la collection de l'association reste notre priorité. Malgré l'absence de nouveaux articles, en particulier la suite de notre histoire de l'habillement, mais pas seulement, la fréquentation de notre site a augmenté avec, pour les trois premiers mois de 2024, les visites d'internautes de 60 pays : un record pour ce premier trimestre. Ce chiffre est d'ailleurs un minimum car notre logiciel ne peut pas localiser tous les internautes. Dans certains cas, il nous signale la langue parlée comme l'anglais ou l'espagnol, ou aucune langue ou l'utilisation d'un diffuseur, en particulier chinois. Par rapport à l'année dernière, le nombre de visites quotidiennes a augmenté d'environ 20 %.

En ce qui concerne la dispersion, nous avons eu le plaisir de rentrer, par la petite porte, dans les musées de France : une récompense appréciable pour notre équipe qui confirme l'expression qui a bientôt 2000 ans : "Nul n'est prophète en son pays". Parmi les pièces importantes en volume que nous souhaiterions céder à un musée ou à une association patrimoniale, un ensemble d'outils d'imprimeur dont deux meubles avec les caractères en plomb, une presse, un massicot énorme... que vous pouvez retrouver dans les "Métiers de l'impression". N'hésitez pas à nous contacter à ce propos.

5 avril : la dispersion continue. Ce 5 avril, l'association "Ateliers et conservatoire de Meilleurs Ouvriers de France" de Saint-Etienne a emporté plusieurs centaines d'outils et objets divers. Un honneur et une reconnaissance de l'efficacité de notre équipe. Cette association, unique en France, est la seule à avoir des ateliers de formation (environ 24 postes pour 300 élèves) et un conservatoire de chefs-d'œuvre et d'outils anciens. Nos collections trouvent leur place dans ces deux activités : musée et, pour certains, nouvelle vie entre les mains des élèves.

Mai 2024

3 mai : nous ne reprenons toujours pas la rédaction de nouveaux articles sur l'histoire du costume. Nous consacrons tout notre temps à la dispersion des collections de l'association. Cela suppose des contacts avec des musées, des associations "patrimoniales". Les premiers contacts sont souvent très encourageants, mais il faut relancer après 1, 2 ou 3 mois de silence. À ce jour, nous avons pu donner des outils, des meubles, des objets scolaires... à 9 musées, spécialisés ou non. Parmi les repreneurs, un musée de France, Alice Taverne à Ambierle, qui nous a fait l'honneur d'exposer un panneau tel que nous l'avons conçu. Autre grand repreneur (entre 200 et 300 outils), les M.O.F. de Saint-Etienne, l'élite : les outils seront soit exposés, soit utilisés par les élèves de cette remarquable institution, la seule en France qui regroupe ateliers de formation et conservatoire. Nous parlerons plus tard des autres musées qui nous ont fait confiance. Un point commun aux dizaines de mails que nous avons reçus et aux repreneurs : l'étonnement devant l'importance de nos collections, le regret, tant pour la ville que pour notre association, que notre projet de musée n'ait pu aboutir et une empathie incroyable que nous n'avons pas retrouvé chez les plus proches. Évidemment, cette dispersion nous coûte énormément après tout le travail effectué pendant 24 ans par notre équipe. La consolation est tout de même là : à l'intelligence des mains, l'intelligence et la compétence des hommes est un complément indispensable qui n'est pas donné à tous.

Un collectionneur adhérent de notre association mettra en ventes aux enchères à la fin de cette année 2024. Comme nous l'avons déjà signalé, nous avons réalisé des copies des articles concernant les outils, dans lesquels nous indiquons le propriétaire de chaque objet, association ou collectionneur adhérent. Le lien : https://www.arcoma.fr/fr/outils-d-antan/241-dispersion-des-collections-novembre-2023. Nous devons mettre à jour ces articles après le passage des repreneurs. C'est un énorme travail qu'il faut mettre à jour : nous avons un certain retard.

Pour finir, est-ce la dispersion qui en est la cause ? Le nombre de visiteurs quotidiens est maintenant largement au-dessus de 100. Ce sont des internautes de 65 pays qui nous ont rendu visite depuis le 1er janvier de cette année.

24 mai : une grande partie des collections de l'association est maintenant dispersée, avec, bien sûr, les plus belles pièces et celles qui ont fait l'objet d'une restauration (essentiellement enlèvement de la rouille, traitement au Rustol pour le fer ; nettoyage des bois et passage à la cire). Depuis le début, nous ont fait confiance :

- l'association Amiproche, de Roche-la-Molière (42) : collection de meules.
- l'association La Forge, de Saint-Martin-la-Plaine (42) : lot de pinces de forgeron, d'étampes, de marteaux..., 2 forges (1 en tôle, l'autre en fonte).
- le Musée Alice Taverne, d'Ambierle (42), déjà cité : outils de chaisier, de vigneron, de menuisier.
- le Musée du Pesage de Béthune (62) : une balance pour le tabac.
- les Ateliers et le Conservatoire des MOF de Saint Etienne déjà cités : la liste des objets emportés est très longue, en relation avec les ateliers proposés.
- le Musée de la Mine, de Noyant (03) : matériel de mineur, lampes de mineur (collection privée), très nombreuses vitrines, une banque d'accueil...
- le Musée du chemin de fer de Montluçon : une carte de France de 1947 sur toutes les lignes existantes, lampes SNCF (collection privée).
- le Musée de la vie rurale, à Saint-Quentin-Fallavier (38) : la liste est également très longue, concerne de très nombreux métiers agricoles, la vie domestique...: une camionnette pleine avec remorque. Nous attendons ses représentants avec une autre camionnette !
- la Classe-Musée, Groupe scolaire Jean Macé, Lyon (69) : cartes scolaires, bureaux d'élève et de maître, petit matériel scolaire divers.
- le Musée de la ferme à l'ancienne, de Bourg-Argental (42) : outils agricoles, objets domestiques, outils de menuisier..., et ce n'est pas fini. On attend la camionnette pour des meubles, des bureaux d'école, un landau d'enfant, des instruments de géomètre...

Nous sommes en contact avec d'autres musées : il faut prendre rendez-vous. La dispersion avance donc. Nous sommes tout de même très étonnés par des lenteurs administratives, notamment au niveau des musées de France. Ces musées ont un thème particulier. Le don d'un objet ne peut se faire que dans ce cadre. L'acceptation passe par l'accord de la DRAC qui, si nous avons bien compris, ne se réunit que tous les 6 mois. Nous possédons des objets très rares, notamment dans le domaine de l'hygiène et de la santé. Des personnes se sont déplacées ; à ce jour, 4 mois après, nous n'avons aucune nouvelle et nous sommes fatigués de devoir relancer tous ces musées dont les représentants nous ont dit leur intérêt. Alors..?

 

 

Juin 2024

1er juin : la dispersion des collections de l'association continue. 12 musées et associations patrimoniales, essentiellement de la Région Auvergne - Rhône Alpes, ont répondu à notre appel. À ce jour, un peu plus de la moitié des outils, objets divers et meubles sont partis. Les plus belles pièces, bien sûr, ce qui ne veut pas dire que ce qui reste n'a pas d'intérêt. Nous disposons de plus d'espaces libres ce qui nous permet de présenter des objets rangés jusque-là dans des placards : plus visibles, ils attirent l'œil et peuvent intéresser certains musées. Les matériels agricole, de jardinage, de mouleur sur sable, les ustensiles domestiques, les balances romaines, deux soufflets de forge, des éléments d'imprimerie... sont encore à prendre. N'hésitez pas à en parler autour de vous. Nous réaliserons des photographies et les publierons dans un nouvel article.

Juillet 2024

2 juillet : nous publions, enfin, un nouvel article sur l'habillement pour les XIIIe et XIVe siècles. Une rédaction difficile car on ne peut rentrer dans le détail et trouver un consensus entre les divers ouvrages dont nous disposons. Nous avons fait pour le mieux, mais il faudra certainement reprendre certains paragraphes et en ajouter d'autres...un jour.

La dispersion de la collection de l'association est au point mort en ces mois de vacances. On peut tout de même considérer que les trois cinquièmes des objets, meubles, outils... sont partis, à 98 % dans des musées, essentiellement en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce sont bien sûr les plus beaux, les plus rénovés. Il nous reste de nombreux outils agricoles et d'autres métiers du monde paysan : nous ferons un petit reportage dans quelques jours. Notre grand problème est le métier d'imprimeur : tout est encore en place alors que c'est certainement ce qui a le plus de valeur financière, en particulier ces deux meubles d'imprimeur avec tous les caractères en plomb. Nous sommes ouverts à toute proposition.

Août 2024

3 août : le cinquième chapitre de l'histoire de l'habillement approche. Entre la chaleur, les obligations domestiques, les vacances et les J.O., il est difficile d'avancer très vite. Le sujet lui-même est difficile car la littérature n'est pas homogène. Les descriptions ne sont pas accompagnées d'une iconographie précise. Il faut donc interpréter chaque définition. Le sujet reste passionnant à en juger par le nombre d'internautes qui ont accédé aux 4 premiers chapitres. Une fois de plus, patience !

11 août : nous publions le 5ème article consacré à l'Histoire de l'habillement au XVIe siècle, ou plutôt à la période s'écoulant entre les règnes de Louis XI et Henri III. Un travail très long, souvent complexe. Les pièces du costume sont très nombreuses, les appellations encore plus, les définitions ne concordent pas toujours suivant les différents auteurs, l'emplacement vêtement de dessus ou de dessous n'est pas toujours très clair. Devant ces difficultés, nous nous contentons d'évoquer uniquement le costume français et les influences étrangères éventuelles. Bonne lecture.

Septembre 2024

8 septembre : Enfin, voici le sixième chapitre de l'histoire de l'habillement consacrée au XVIIe siècle. Nous avons mis plus d'un mois pour rédiger cet article. En cause, toujours, la dispersion de nos collections, mais surtout la difficulté de regrouper les différents élément de cet habillement à partir de documents qui ne sont pas toujours d'accord entre eux. Nous avons fait pour le mieux. Comme toujours, nous sommes prêts à réaliser des modifications si des experts nous le conseillent. Bonne lecture.

12 septembre : nouvel article sur notre actualité depuis le 4 septembre 2023. Cela se résume essentiellement en trois points : Journées Européennes du Patrimoine 2023, dispersion des collections de l'association, contacts avec les élus municipaux.

23 septembre : une gestation difficile de 9 mois ! Nous vous présentons un nouvel article dans la série "Vos Conseils - Vos questions - nos réponses" pour l'année 2023. Cela nous incite à être très modestes car nous avons dû faire appel très souvent à des spécialistes du groupe "Vieux outils" de Facebook. Certaines demandes n'ont pas reçu de réponses. Alors, n'hésitez pas à apporter des suggestions à partir de données contrôlables.

23 septembre : nous avons reçu un exemplaire de l'ouvrage de Jean-Marie Rosenstein, intitulé "Le Châtaignier en Vallespir", aux éditions Mondial livre. Ce livre est un mélange d'évocations des savoir-faire (cercliers, tonneliers ; douelles, piquets de vigne) et de faits historico-économiques concernant la plantation de châtaigniers dans cette région aux limites de la France et de l'Espagne. Un remarquable ouvrage de recherche dans les archives locales et nationales.

Octobre 2024

10 octobre : avant la vente aux enchères des objets que détient encore l'association, nous prenons de nouveaux contacts avec des repreneurs potentiels, musées ou particuliers. Ceci explique le retard que nous prenons pour notre article sur l'habillement au XVIIIe siècle. Cette période est d'ailleurs très complexe ; les changements sont multiples du fait de problèmes économiques et/ou politiques. Dans le même article, nous envisageons de réaliser deux parties : la première pour la situation générale du pays et le costume masculin, la deuxième beaucoup plus complexe consacrée aux vêtements féminins. Une fois de plus, merci pour votre patience.

23 octobre : première partie du chapitre VII de l'habillement. Il concerne le costume masculin, un costume qui se rapproche tout doucement du nôtre par le nombre des différentes pièces qui le constituent, mais avec toujours un goût prononcé pour les broderies, les dentelles... Pour Madame, l'évolution est beaucoup plus complexe : cette évolution constituera la deuxième partie de ce septième chapitre.

23 octobre : la dispersion des collections de l'association continue au ralenti. De nouveaux contacts ont été pris, avec pour nos interlocuteurs un certain intérêt, apparemment du moins. Il faut malheureusement relancer à plusieurs reprises. Nous allons contacter bientôt un commissaire-priseur. Un certain nombre d'outils, en particulier agricoles, risque malheureusement de se retrouver chez le ferrailleur !

Novembre 2024

4 novembre : la rédaction de la deuxième partie de l'habillement au XVIIIe siècle continue, mais le travail est énorme car les historiens ne sont pas toujours d'accord et l'évolution de la mode féminine en ce siècle est incessante. Espérons que l'iconographie dont nous disposons permettra d'illustrer le texte.

Côté dispersion, on continue. Ce 4 novembre, pour leur troisième venue, les représentants d'un musée régional ont emporté le contenu d'un break automobile : outils divers (coiffeur, charron, viticulteur, agriculteur, deux superbes herminettes de charpentier...), instruments de métiers de bouche, ustensiles domestiques... espérons que d'ici la fin du mois nous pourrons faire appel à un commissaire-priseur pour les pièces les plus remarquables qui nous restent (imprimeur, médecin, géomètre) ainsi que des lots d'outils à rénover. Pour le reste, ce sera la déchèterie ou le ferrailleur avec beaucoup de regrets.

16 novembre : la deuxième partie de l'habillement au XVIIIe siècle est maintenant publiée. L'iconographie, même si elle n'est pas parfaite, est très importante, très évocatrice des nombreux changements de la mode féminine au cours du Siècle des Lumières. À lui seul, le téléchargement a pris 2h30. Bonne lecture et, comme toujours, toute remarque est la bienvenue.

18 novembre : nous faisons le point sur la dispersion des collections de l'association au 17 novembre 2024. Environ 80 % des objets sont partis, essentiellement dans des musées ou des associations patrimoniales. Nous avons encore quelques contacts avec des acquéreurs potentiels. Début décembre, nous prendrons contact avec un commissaire-priseur et... un ferrailleur.