L'association

 

 

 

 

 

 

 

VOS CONSEILS

 

VOS QUESTIONS  -  NOS RÉPONSES

 

ANNÉE 2019

 

Nous continuons notre retour en arrière avec ces échanges que nous avons pu avoir des internautes. Certains mails sont très flatteurs. Vous nous pardonnerez de les présenter : c'est une façon de montrer (en vain) à nos élus que des outils peuvent faire "rayonner" une ville…! Remarque prétentieuse, certes, mais signe d'une véritable lassitude : les années passent de plus en plus vite et la sortie du tunnel n'est toujours pas en vue.

Les demandes sont plus nombreuses. Nous modifions le plan initial en créant de nouvelles rubriques :

1 Corrections – Informations complémentaires

2 Instruments de mesure : Balances romaines et autres ; mètres ; mesures de volume…

3 Métiers des métaux : serrurerie…

4 Métiers du bois : charron, tonnelier…

5 Santé et hygiène

6 Vie domestique

7 Eclairage : lampes de chemin de fer, …

8 Divers : outils (roche, cuir…)

9 Demandes particulières : étudiants, vente,…

 

1 Corrections – Informations complémentaires

27 mars 2019
Artisan amateur et passionné
Je parcourais votre site et je pense avoir repéré des erreurs :
*Dans "CHARPENTIER 1 : Les scies" :
> La scie à araser Mostley and sons ne peut pas en être une, j'en suis quasiment certain. Ce modèle existe encore aujourd'hui, on parle le plus souvent de scie à dos et elle sert aux coupes fines pour les assemblages (tenons, queues d'aronde). Le dos rigide et la longueur relativement courte de la lame vont à l'encontre de la fonction d'arasage. Le dos buterait contre la pièce par exemple.
> La scie à cheville Loire, sa lame est typique d'une scie à incruster, pour découper les rainures d'un meuble ou pour la marqueterie par exemple.

*Dans "CHARPENTIER 3 : Les haches" :
> Le creux à la base de la joue de la première hache n'est pas un arrache clou (mais ça existe), il permet plutôt de positionner sa main dans l'alignement de la tête pour un travail en finesse. Ce design existe encore aujourd'hui sur les haches de charpentier. De plus, on ne parle pas de hache-marteau, mais de hache de couvreur ou de charpentier pour ces haches avec cette double tête, elle ne sert pas seulement à frapper mais surtout à recevoir des coups (l'usure typique de certains de vos exemplaires en témoigne : les bourrelets sur les bords de la tête témoignent des frappes au marteau).

*Dans "CHARPENTIER 5" :
> "Le ciseau creuse la mortaise dans le fil du bois, tandis que le bédane enlève les fibres perpendiculaires au fil." Pas très clair, le bédane sert surtout à atteindre le fond de la mortaise, il n'y a pas de "sens" de coupe à proprement dit.
> Je ne connais pas le terme "frette" dans le cas des ciseaux, on dirait plutôt de "virole".

*Dans "CHARPENTIER" 7 : Les rabots :
> "La varlope venait, ensuite, pour les finitions. Récemment, nous avons eu un contact avec un menuisier retraité qui nous a déclaré exactement le contraire ! J'aurai tendance à croire davantage le livre, à cause du détail technique sur la forme du taillant du fer. " Ce qui compte en fait, c'est la forme de la lame et la taille du rabot. La lame ronde permet d'attaquer plus fort le bois et évite que le rabot se bourre de fibres, d'où son utilité pour le travail grossier. Quant à la taille du rabot, sa fonction est évidente, mais attention on peut faire du travail grossier avec un petit rabot (ex : rabot n°5 + lame très arrondie).
> Demi-varlope monoxyle
                            Loire
                            Fût L 30   l 5,2   h        Fer  4
 > J'appuie votre conclusion sur l'origine de l'Est ou germanique, ça ressemble fortement aux rabots en bois allemands d'aujourd'hui. Je ne me fierai pas à la taille de la lumière pour déterminer son usage par contre.
> "Plus celle-ci est étroite, meilleure est la finition" Complètement faux, la lumière n'a pas d'impact sur la finition. Ce qui va la déterminer c'est la lame et son affûtage, son inclinaison et son réglage en profondeur. La lumière joue sur certains détails comme l'évacuation des copeaux ou la rigidité de la lame. Une lumière inadaptée peut faire perdre en efficience (ex : rabot qui bourre et se dérègle), mais n'est pas rédhibitoire.
> Le bouvet avec "ses barres de tirage", je ne pense pas que ça en soient :
                         https://www.fine-tools.com/combinationplane.html

Je suis qu'un amateur du travail du bois "à l'ancienne", mais ça vaut ce que ça vaut. Très beau site et bonne continuation.

ARCOMA
Et merci de vous intéresser à notre site. Un plus grand merci, encore, pour vos remarques. Je ne suis qu'un "généraliste", à peine bricoleur du dimanche. Mes connaissances sont essentiellement livresques : en ce qui concerne les rabots, je me suis largement inspiré du livre "Les Rabots" de Pierre Bouillot et Xavier Chatellard. Il se peut que certaines de mes interprétations ne soient pas toujours correctes, d'où l'importance de votre mail. Le domaine que je traite dans ce site est très vaste : une centaine de métiers, la vie domestique, les instruments de mesure, l'éclairage, c'est beaucoup pour un seul homme. J'aurais voulu créer un blog ou un forum pour multiplier les échanges. Mais je n'en ai pas le temps. Je dois terminer cette semaine un article sur les instruments de mesure de longueurs. J'en aurai fini avec ce thème ; il faudra simplement que je rajoute quelques pièces acquises récemment (nettoyage, photos, texte...c'est très long). Je reprendrai ensuite votre mail pour l'inclure dans le site. Simplement, il me faudra quelques jours (semaines, soyons prudents) pour y parvenir.

Internaute
De rien, je suis aussi un généraliste mais plutôt de la pratique. Je viens des beaux-arts et j'aime surtout découvrir de nouveaux outils ou gestes, donc j’apprends sur le tas.

Je vous conseille de jeter un œil à Japanese Woodworking Tools de Toshio Odate, il décrit certaines pratiques anciennes que l'on retrouve aussi en Europe, il a fait son apprentissage dans les années 30 ou 40 dans un pays avec un retard technologique (surtout après-guerre), c'est très intéressant. On trouve certaines pages sur le net, les dessins sont très beaux.

Son métier (fabricant de portes coulissantes) était itinérant, il bossait chez le client, ce qui impliquait de nombreuses astuces dans la méthode et les outils.

Une petite note supplémentaire sur les lames arrondies des rabots. J'ai trouvé une explication à ce propos en lisant sur les "chouna" des sortes d'herminettes nipponnes. Il y a longtemps, la lame de ces outils était arrondie car ils étaient utilisés assis, par la suite elle est devenue droite (XVI°) quand les charpentiers japonais se sont mis à l'utiliser debout.

L'arrondi rend en fait la coupe plus aisée dans des cas difficiles comme celui du travail assis ou du travail grossier - qui nous concerne. Quand le tranchant droit pénètre le bois sur toute sa longueur en même temps, l'arrondi, lui, le fait progressivement du centre vers les côtés. Ça explique ce choix pour les riflards, on les utilise pour faire de gros copeaux ce qui augmente les contraintes sur la lame.

ARCOMA (12 avril !)
Je viens de télécharger vos remarques sur le site. En page d'accueil général, rubrique "En Bref", j'ai évoqué vos remarques et l'importance de ce partage.

 

8 octobre 2019
Archéologue
Sur la sacoche, on peut lire également :

                                                                                    63 075

                                                                       ALES VE 7 ENOBRE

A propos d'une inscription sur la sacoche d'un niveau à collimateur. Je pense que VE 7 ENOBRE doit en fait se lire VEZENOBRE. Il s'agit en fait d'une petite commune près d'Alès dans le Gard.

ARCOMA
… Merci également pour cette remarque tout-à-fait vraisemblable. Je vais regarder la sacoche de plus près et ferai la modification sur le site.

 

6 novembre 2019
Amateur éclairé
Sur l'une des pages de votre site (outils de bijoutier https://www.arcoma.fr/fr/outils-d-antan/21-par-metiers/metiers-d-art/bijoutier/65-bijoutier01 ), un outil désigné par vous comme "Instrument en laiton avec une roulette à chaque extrémité", me semble être une fraise pour chanfreiner les trous de la platine d'une montre ou horloge qui servent de portée ou palier aux pivots des axes des rouages. Le petit chanfrein ainsi créé, en faisant pivoter l'outil avec la main, sert à retenir une minuscule goutte d'huile. Les deux disques sont normalement en acier trempé et leurs arêtes bien vives. Je ne me souviens pas s'il y a une désignation plus précise de cet outil. Je ne suis pas un professionnel, mais un amateur, je cherche, restaure, entretiens et utilise des outils anciens dans les domaines de la bijouterie et de l'horlogerie, et je lis des ouvrages anciens sur ces domaines. Je découvre tout juste votre site au hasard d'une recherche, je vais le parcourir plus en détail, et vous recontacterai certainement pour d'autres outils.

ARCOMA
Merci de vous intéresser à notre site et de nous apporter ce commentaire qui figure maintenant dans notre article. L'éventail de notre collection fait que nous ne pouvons pas tout connaître dans tous les domaines que nous traitons, et ce, malgré un certain nombre de documents. Votre intervention est donc très précieuse et je serai très heureux d'avoir d'autres corrections ou renseignements. A propos de l'horloger, je suis en contact avec un ancien professionnel et j'aimerai réaliser un "éclaté" de montre pour présenter les différentes pièces qui la compose. Malheureusement, cette personne est âgée et peu réactive. Si vous avez un document de ce type, et si je peux le mettre sur le site (droits d'auteur, de propriétaire), je suis preneur.

 

 

2 Instruments de mesure : Balances romaines et autres ; mètres ; mesures de volume…

25 février 2019
Collectionneur
Je suis collectionneur de pieds à coulisse anciens, environ 300 et par complémentarité d'autres objets de mesure, environ 400 actuellement. En pièces jointes expédiées successivement, ne sachant pas compresser, deux objets dont j'ignore l'utilisation. Néanmoins, a priori, la première photo doit représenter un "calibre à cornes" qui permet de mesurer la distance entre les oreilles d'une montre pour la largeur de son bracelet. En ce qui concerne la seconde photo, aucune idée, ni de la part du vendeur que je questionne toujours.

Je profite des envois précédents pour vous faire la photo d'un pied à coulisse provenant d'un stock d'horloger. A vrai dire ce n'est pas un pied à coulisse puisqu'il n'a pas de vernier. C'est plutôt un calibre ou une mesure. Les collectionneurs de compas appellent "compas" les pieds à coulisse sans vernier bien qu'ils en aient la forme.

 

     

 

 

ARCOMA
Comme vous avez pu le constater, l'éventail de nos collections est très important. Quelques pièces sont rares, mais nous avons surtout des outils ou des objets qui ont chacun leur histoire, utilisés par des artisans de la "France profonde". Mes connaissances sont essentiellement livresques. Et je ne suis qu'un "généraliste". Les objets que vous me présentez sont très particuliers. Nous avons quelques pieds à coulisse de quelques centimètres ou pouces à 2,20 m. Nous les présenterons prochainement, après nettoyage, dans un nouvel article consacré aux mesures linéaires. En ce qui concerne le premier objet, je pense à une jauge ou pige ou touche de sabotier. Nous en avons une d'un demi-mètre, graduée en cm. Il aurait été intéressant d'avoir la dimension de cet objet. Pour les autres, je préfère m'abstenir. Par contre, je peux vous conseiller de vous adresser soit à la Maison du patrimoine et de la mesure, à la Talaudière (42) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., soit au forum des outils anciens  http://www.forum-outils-anciens.com/index.php. L'inscription est gratuite. Il y a là des personnes beaucoup plus savantes que moi. Dernière possibilité, je peux faire suivre vos mails à René Verstraete, l'auteur du livre "L'Esprit des Compas".

Internaute
Pour ce qui est de la dimension des objets, ils sont photographiés sur un plateau de découpe ou les gros trais représente 5 cm ente eux, les traits un peu plus fins le cm. et les traits fins le mm ce qui vous donne une idée assez précise de la dimension sans rapport avec l'échelle. J'ai eu contact téléphonique avec René Verstraete et Lionel Royer de qui je tiens cette désignation de "compas" pour un pied à coulisse sans vernier. Je prends note des deux autres adresses et vais m'en rapprocher. Connaîtriez-vous le nom du collectionneur de pieds à coulisse ou mesures linéaires ?

ARCOMA
Je pense que ma pige de sabotier n'en est pas une ! Cette règle est trop petite (ou alors pour enfant ?). Je ne connais pas le nom donné à un collectionneur de pieds à coulisse. Dans l'article 1 de l'horloger, vous pourrez voir un pied à coulisse sans vernier, mais peut-on parler de pied à coulisse ? Je présente d'autres pieds à coulisse avec vernier dans l'article "Outils par famille - Compas". Rien d'extraordinaire.

Internaute
A titre d'information je possède une vingtaine de pieds à coulisse à manchon dont un daté de 1829, trois avec vernier, voir pièce jointe, trois à double manchons, deux à double becs, quelques logarithmiques, dans des tailles de 80 mm à 200 mm. J'ai un quinzaine de ce que j'appelle "compas d'épaisseur à ressort", soit à lecture basse, en bas, soit à lecture haute, en haut. Pour tous ces objets il y en a en pouces français, en mixte pouces français et centimètres  etc... Mon plus vieux pied à coulisse daterait de 1795 et j'ai dans ma vingtaine d'anciens catalogues, un qui date de 1897. En général je trouve les désignations des objets  dans ces derniers.

Les lettres des poinçons "à la bonne foi" correspondent à une année. Avez-vous ou est ce qu'il existe un tableau de correspondance.

J'ai quelques objets poinçonnés de lettres et voudrai bien en connaître l'année.

ARCOMA
La réponse se trouve dans l'article récent que j'ai rédigé à propos des instruments de mesure de volume. Les poinçons primitifs y sont indiqués avec les dates d'utilisation. Pour la bonne foi, les dates sont de 1849 à à 1862, puis de juillet 1873 à nos jours.

Internaute
Merci de votre réponse. Je découvre.  En ce qui concerne les mesures de volumes, c'est noté. Mais je suppose que ces lettres de poinçons sont aussi valables pour les mesures de longueur qui est mon centre de collection. Ces lettres apparaissent souvent sur des mètres pliants, bois, laiton, ou des demi-mètres, mètres pour couturière ou drapiers, etc... Indépendamment de cela il est difficile de pouvoir dater un objet compte tenu qu'une même lettre concerne plusieurs années, cela devient une affaire d'expertise.

 

21 mars 2019
Collectionneur suisse
Voici des photos d’une balance de fabrication suisse, canton de Berne, poinçons de contrôle et de garantie, professionnelle, boucherie ou agricole. Afin de compléter vos dossiers.

 

                
         

 

 

 

 

 

 

ARCOMA
… Tous les jours, des internautes suisses nous rendent visite. Un vétérinaire de Zürich m'a apporté de précieux renseignements sur des instruments concernant sa profession. J'apprécie énormément ce type d'échange.

En ce qui concerne votre balance, je découvre les poinçons suisses que je ne connais absolument pas. Je suis "généraliste" et mes connaissances sont essentiellement livresques. J'avoue m'être cantonné jusqu'à présent, à 99 %, aux objets français : les domaines que je traite sont énormes. Toutefois, si vous me le permettez, je pourrais intégrer vos photographies dans le site. Je ne sais comment. Mais cela pourrait susciter d'autres échanges.

Internaute
L’origine de cette balance est Courtelary (région Jura du canton de Berne). Là, il y a une importante fabrique de chocolat (Camille Bloch) fondée 1ère moitié du 20ème siècle. La balance se trouvait dans le grenier du comptable de cette fabrique. Peut-être a-t-elle un lien avec cette fabrication ?

Je suis horloger, pendulier, micromécanicien. Si je peux vous aider dans vos recherches, n’hésitez pas.

 

 

3 septembre 2019
Propriétaire
En fouillant sur le net, je suis tombée sur vous et votre site Internet est fort intéressant ! Je vous remercie pour la richesse de vos contenus.
Je vous envoie ce mail, car je suis en possession de 7 instruments de mesures en étain. De type cylindrique avec poignée, d'aspect mate avec deux poinçons au dos, 2 fleurs de lys, les indications des volumes y sont mentionnées. J'ignore si ces objets sont précieux, rares ou banals. Je possède des photos que je vous joins en pj . Qu'en pensez-vous ?

ARCOMA

Comme vous avez pu le constater, l'éventail de nos articles est très important. Il est donc difficile de tout savoir dans tous les domaines. Je ne suis donc pas un expert. Je vous donne simplement mon sentiment sur ces mesures en étain. Dans l'article que j'ai réalisé sur ce sujet, je parle de 3 poinçons :

- le poinçon primitif officiel : il est généralement situé sur le haut ou le bec de la mesure, jamais sur le fond. Ici la fleur de lys évoque l'Ancien Régime. Je la trouve grossière, peu crédible.

- le poinçon de maître : il se trouve sous la mesure, constitué d'un dessin et du nom ou des initiales du maître. Ici, on retrouve ces deux fleurs de lys qui n'ont rien à y faire.

- le poinçon de jaugeage : ce sont uniquement des lettres à partir de 1802 et non comme sur vos mesures une succession de lettres, de chiffres et de couronnes. Avant 1793, ces poinçons représentaient le blason de la ville.

    Dans les livres que j'ai lus, je n'ai jamais rien trouvé de semblable. J'émets donc un doute sur l'ancienneté et la qualité de ces mesures. De nombreuses séries ont été réalisées aux XIXe et XXe siècle avec reprise d'anciens poinçons.  Il aurait été intéressant, également, d'avoir une photographie de l'indication des volumes, même si cela n'aurait pas permis d'avoir un avis décisif.

Internaute
Je reviens vers vous avec quelques photos plus précises que je vous joins en PJ. Certaines sont en mauvais état. Pour info, elles ont été trouvées en 2002 lors de travaux sous les colonnes Ledoux de la place de la Nation.

 

 

        
                            

 

ARCOMA
J'ai pu revoir le "TARDY". Comme je l'ai indiqué, le poinçon de maître se trouve sous la mesure. Dans votre série, il y a 2 fleurs de lys sans initiales. Tardy montre deux poinçons de maître de ce type, tous les deux du XXe siècle. Par ailleurs, les "poinçons de jaugeage" sur le pourtour du col sont curieux et, à mon humble avis, ne correspondent à aucune prescription légale. L'écriture du 5 ne me paraît pas très ancienne, tout au plus du XIXe. Même remarque pour le X. Quant à la couronne, elle n'a rien à faire à cet endroit. Il faut savoir qu'au XIXe siècle, il y a eu de nombreuses copies de poinçons. Vous évoquez mon "œil expert". Je ne puis en dire autant. Je vous donne simplement mon avis à partir de ce que j'ai pu lire. Il peut y avoir un autre élément, les dimensions : la hauteur = 2 fois le diamètre mais seulement à partir de la fin du XIXe siècle. Si c'est le cas de vos mesures, cela confirme qu'elles sont du XIXe (ou XXe), le fabricant ayant voulu se conformer à la loi.

 

14 novembre 2019
Propriétaire
Je vous écris car je possède une balance romaine, malheureusement j'ai perdu le peson, et je n'arrive absolument pas à comprendre le système de graduation qui se trouve sur le fléau. Je vous envoie quelques photos. Pouvez-vous m'aider à comprendre les graduations, et à retrouver le poids du peson ?

 

 

                       

 

ARCOMA
… J'avoue ne pas comprendre cette graduation de votre balance. Je vous conseille de contacter la Maison du Patrimoine et de la Mesure, à La Talaudière, dans la Loire, près de Saint-Etienne (tél. 04 77 01 06 63 - voir aussi sur Google) spécialisée dans les instruments de mesure et de renommée nationale. Si vous avez des réponses à vos questions, je vous serais reconnaissant de me les communiquer. Je pourrais compléter mon article sur les balances romaine
s.

 

 

3 Métiers des métaux : serrurerie…

11 juin 2019
Chercheur de métaux
J'ai trouvé une nouvelle clé perdue en plein milieu d'une forêt. Elle paraît ancienne et fait 6.5 cm. Une clé de coffre peut être ? Auriez-vous une idée de son époque? 

 

   

 

ARCOMA
Je pense qu'elle peut dater de la fin du XVIIIe, début XIXe. Pour l'expertiser (encore une fois, je ne suis pas un expert), il faudrait la nettoyer davantage, en douceur, et une photo du panneton en coupe (clef forée ou bénarde) comme je l'ai fait sur le site permettrait d'être plus affirmatif.

Internaute
Je l'ai nettoyée du mieux possible je l'ai prise sous plusieurs angles le panneton est un peu érodé par le temps, ceci vous orientera il plus?

 

 

   

 

ARCOMA
Difficile de vous en dire plus. La déformation liée à la rouille empêche de voir le panneton, les rouets... Seul l'anneau est bien visible. Si je possédais cette clef, je crois que je "l'attaquerais" en douceur, avec une meule très  fine, à petite vitesse, au risque, bien sûr, de l'abimer : c'est un procédé que j'ai utilisé très rarement lorsque la rouille a plus d'un millimètre d'épaisseur.

 

31 juillet 2019
Propriétaire

… je me permets de vous contacter pour avoir des renseignements sur une clef que j'ai trouvée chez moi. J'ai fait quelques petit travaux dans ma maison qui, elle, a été construite à l'époque du moyen âge, j'ai découvert en détruisant un mûr une clef qui étais bien cachée, je ne sais pas son âge exact, mais j'ai pu faire quelques petites recherches sur le net que je vous enverrai. Du coup, sauriez-vous me dire plus ou moins son époque, ce qu'elle pourrait valoir et à qui pourrais-je la vendre svp ? 

 

ARCOMA
D'abord, je ne suis pas un expert : le domaine que je traite est beaucoup trop vaste. Ensuite, les éléments que vous me donnez sont intéressants, mais insuffisants. Des photographies sont indispensables, de l'anneau, de la tige, du panneton à plat et de face (clef forée ou bénarde)...

 

Internaute
                     

   

 

ARCOMA
On trouve ce type de panneton aux XVIe et XVIIe siècles. Comme je vous l'avais dit, il est également intéressant de voir la clef en coupe. Cela peut donner de précieux indices. En ce qui concerne le prix, je pense qu'un bon nettoyage est nécessaire avant de la mettre sur le marché. Vous pouvez regarder sur eBay, "clefs anciennes". Les prix sont très variables : voyez surtout les ventes terminées car si les vendeurs sont parfois exigeants, ils sont aussi souvent obligés de baisser leur prix. A mon avis, mais encore une fois je ne suis pas un expert, votre clef ne vaut pas plus de 20 €, et encore, car l'anneau est très simple.

 

12 août 2019
Propriétaire
Je suis à la recherche d'une clef pour un secrétaire à abattant de style Empire. Sauriez-vous m'aider ?

ARCOMA

… En ce qui concerne votre clef, je n'ai pas de solution précise. Sans garantie, je vous propose deux adresses :
- M. REZE, à Ollioules dans le Var. Tél 06 15 09 44 16. Il s'agit d'un forgeron, maître serrurier. En fonction de votre lieu d'habitation, il pourra peut-être vous donner les coordonnées de l'un de ses confrères
-  hier, sur TF1, il y a eu un reportage sur le château de Lectoure, dans le Gers où se sont regroupés des brocanteurs et un serrurier. Je vous donne le lien :

https://www.lci.fr/regions/sos-villages-jt-13h-tf1-replay-jacques-legros-chateau-de-lectoure-gers-le-lieu-de-rendez-vous-des-brocanteurs-2129467.html

Si vous trouvez la solution à votre problème avec l'une de ces adresses (ou une autre), je vous serai reconnaissant de me le faire savoir. Vous n'êtes pas le premier à m'envoyer une telle demande.

Note : le lien avec le reportage de TF1 est toujours d'actualité, ce 21 août 2020. Merci à toutes personnes qui aurait pris contact avec le serrurier et qui aurait obtenu "gain de cause" de nous prévenir. Nous pourrons faire suivre.

 

 

4 Métiers du bois : charron, tonnelier…

15 janvier 2019
Propriétaire
Je mets de l'ordre dans ma cave et retrouve un outil dont je ne connais pas l'usage. Je vous joins une photo. Peut-être pouvez-vous me renseigner ?

 

   

 

ARCOMA
La pince que vous avez trouvée est un baille-voie ou pince à avoyer qui permet de "donner de la voie" aux scies en inclinant les dents de la lame, alternativement à droite ou à gauche. Nous vous présentons un modèle similaire dans les articles 1 du charpentier et du menuisier. C'est une pince assez courante, du XXe siècle.

 

9 mai 2019
Propriétaire
J'ai retrouvé cette règle, jauge (?) dans la cave où un vigneron avait des foudres à Dôle 39100 Jura. Cet instrument de mesure a une longueur de 135cm, graduée elle est dotée d'un curseur coulissant et réversible. Il y a des graduations  différentes sur chaque côté, d'un côté la graduation commence à 33 cm du bout et de l'autre à 25,5cm. Je pense que c'était une jauge pour mesurer la hauteur du vin à l'intérieur des tonneaux qui étaient de différentes capacités. La fille du vigneron aujourd'hui décédée - elle aurait 119ans - m'a confié que les tonneaux avaient été construits à l'intérieur de cette cave et qu'enfant c'était elle qui entrait par la porte de visite pour les nettoyer . Pouvez-vous identifier cet objet en acier que j'ai nettoyé ?

 

       

 

ARCOMA
La règle dont vous disposez est une velte. Elle permet de mesurer le volume d'un tonneau. Nous en présentons un modèle dans l'article "Vigneron 6 : Vinification". En pièces jointes, je vous transmets un article détaillé sur l'utilisation de cet instrument de mesure.

Internaute
Merci de votre réponse rapide. Je vois que la date est 1828, c'est super qu'elle ne soit pas partie dans le débarras. Bien cordialement et bravo pour ce partage des connaissances.

 

20 août 2019
Collectionneur ?
Je possède un objet et ne sais pas à quoi il sert et comment l’utiliser. Pouvez-vous me conseiller ?

ARCOMA
Pour répondre (peut-être !) à votre question, il faut me faire parvenir une ou plusieurs photographies de l'objet en pièces jointes.

Internaute
Suite à votre acceptation de m'aider à découvrir la nature et l'usage d'un objet découvert dans le bureau d'un ancien charpentier, voici en p.j. l'objet en question.

 

   

 

ARCOMA
J'avoue ma totale ignorance. Je n'ai jamais vu ce genre d'objet. Je vous propose deux solutions :
- faire la même demande sur le forum des outils anciens : http://www.forum-outils-anciens.com/index.php . Il y a dans ce forum des personnes qui ont une compétence bien supérieure à la mienne.
- présenter sur notre site cet objet et voir si des internautes le connaissent.

 

6 octobre 2019
Propriétaire
Suite à notre conversation à l’occasion des journées du patrimoine, je vous envoie la photo de la machine que je possède.

 

   

 

ARCOMA
… En ce qui concerne l'objet que vous nous proposez, je pense qu'il a un certain poids. Je dois donc trouver le véhicule et les bras pour le transporter. Je dois en parler avec mes amis et vous tiendrai au courant dès que possible, plus vraisemblablement fin octobre, début novembre.

Note : à ce jour (août 2020), nous n'avons toujours pas récupéré cette cintreuse de charron, pour deux raisons : le problème du transport et l'avenir de notre association. A suivre.

 

 

25 décembre 2019
Collectionneur ?

J’ai obtenu votre adresse courriel en consultant Internet sur les vieux outils.

Vous êtes collectionneur de vieux outils et je pense que vous allez pouvoir m’aider dans mes recherches. En effet, j’ai en ma possession un beau et grand rabot en bois et métal que je détiens de ma famille (voir pièce jointe). Je souhaiterais en savoir un peu plus sur cet outil, notamment sur son historique, l’année de sa fabrication, s’agit-il d’un outil rare, quel pays, etc.
A défaut de pouvoir me renseigner, pouvez-vous m’indiquer  les coordonnées de quelqu’un qui pourrait m’aider dans ces recherches ?

 

   

 

ARCOMA
J'ai trouvé quelques renseignements sur un rabot de corroyage qui ressemble fort au vôtre, une belle pièce : celui que je vous présente est de 1846, conçu par "Chardoillet". Il aurait été intéressant de voir s'il y a le nom du fabricant qui aurait pu (peut-être) nous donner des indications sur la date de fabrication, son origine... Pour lire le texte de la pièce jointe, il suffit d'agrandir la photo.

   

 

Internaute
Je vous remercie de la rapidité de votre réponse, de votre aide et de votre document. Il s’agit bien de la marque « Chardoillet » écrit en lettres gothiques.
J’ai lu avec intérêt votre document en pièce jointe, je suis resté sur ma faim d’informations, pourriez-vous me communiquer les pages précédentes et suivantes concernant ce rabot, auriez-vous d’autres documents sur les brevets d’inventions et d’autres informations.

ARCOMA
En pièces jointes, vous trouverez la page précédente et la page suivante concernant Chardoillet. En ce qui concerne les brevets, je n'ai pas de documents particuliers. Vous pouvez vous rendre sur Google, avec comme demandes "Brevetés SGDG" ou, comme je l'ai fait "Brevet d'invention sans garantie du Gouvernement".

 

 

   
   

 

Documents extraits de l'excellent livre "Les Rabots", de Pierre Bouillot et Xavier Chatellard, Éditions Vial 2010. A acquérir absolument si le sujet vous intéresse.

 

 

5 Santé et hygiène

7 janvier 2019
Vétérinaire collectionneur
J'ai découvert votre site ...SUPER
Je  suis  Dr  vétérinaire et je collectionne depuis longtemps les vieux outils et spécialement les anciens outils de ma profession. Si  cela  vous intéresse, je peux vous envoyer pour votre site quelques photos  d'outils  que  vous  n'avez  peut-être  pas  (un écraseur de CHASSAIGNAC , des trousses de vétérinaires XIXeme et XVIIIeme ....) ainsi que des outils d'autres professions dont je connais (ou je pense connaître l'usage) ...ou pas.

ARCOMA
J'avoue ne pas avoir imaginé mettre des photos d'objets qui ne nous appartiennent pas. Mais, pourquoi pas ? On pourrait créer une rubrique spéciale pour chaque métier. Cela ne doit pas être très compliqué et permettrait d'avoir un éventail encore plus large. En ce qui concerne les instruments de vétérinaire, vous avez vu que nous présentons surtout des outils de maréchal-ferrant opérant qui permettaient de soigner les animaux. Nous n'avons que quelques instruments de vétérinaire dont cet appareil relativement récent pour castrer les vaches, l'ovariotome de Hess-Bertschy, identifié par le curateur d'un musée de Zürich et qui nous a été donné par un ami vétérinaire de St Chamond. Nous présentons deux écraseurs linéaires de Chassaignac  dans l'article sur la gynécologie car cet instrument était utilisé pour éliminer les polypes utérins. Nous soulignons qu'il est également utilisé en médecine vétérinaire : je pourrais le rajouter dans l'article maréchal-ferrant/vétérinaire. Vous pouvez m'envoyer quelques photographies d'objets que vous possédez. Je verrai comment on peut les intégrer. Les outils que nous présentons ont fait l'objet d'un nettoyage pour éliminer la rouille, faire briller les cuivres, les cuirs et les manches en bois. C'est un travail très long. Je suis le seul de mon association à réaliser ce site, du nettoyage des outils à la rédaction et au téléchargement des articles. C'est très lourd. Mes connaissances sont essentiellement livresques. Les erreurs ne sont donc pas exclues. Ma grande satisfaction est de voir l'intérêt que portent les internautes. En 2018, j'ai eu près de 30 000 visiteurs, en augmentation de 40 % par rapport à 2017, provenant de 39 pays.

 

7 Eclairage : lampes de chemin de fer, …

31 janvier 2019
Propriétaire
Je suis tombé sur votre site en indiquant : lanterne à pétrole LUCHAIRE, et je me permets de vous solliciter. Depuis quelque temps déjà, je cherche à identifier une lanterne de marque LUCHAIRE qui m'a été offerte voici une quarantaine d'années. J'ai bien évidemment parcouru les différents sites du net, mais sans succès (voir photos en PJ).
Dimensions: hauteur 58 cm, largeur 30 cm, profondeur 25 cm. Le déflecteur, en cuivre argenté est amovible de manière à être facilement nettoyé. Il s'agit, parait-il, d'une lanterne de passage à niveau, mais je souhaiterais en avoir confirmation, savoir de quand elle date et connaître son réseau d'origine. Je dois préciser que la lampe à pétrole présente à l'intérieur n'est pas d'origine, même si j'ai eu la chance de trouver celle-là parfaitement adaptée. Merci par avance et bravo pour votre site très intéressant.

 

   







 

 

ARCOMA  (sympathisant passionné par les chemins de fer)
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une lanterne de P N : celles-ci ont un coté en tôle pour être appuyées à un mur ou un poteau. La lanterne ci-dessus est vitrée sur les 4 faces, je pense plutôt à une lanterne d'intérieur : bureau, salle d'attente… En tout cas, je ne connais pas ce modèle et ne peux pas préciser le réseau.

 

5 février 2019
Propriétaire
Je suis en possession d’une lampe Junius dont je vous envoie les photos. Savez-vous de quelle année elle peut être ? Environ, bien sûr, moi je dirais 1930/1940 ? Peut-être avant.

 

   















 

 

ARCOMA
En ce qui concerne votre belle lampe Junius, je dirais qu'elle est de la fin du XIXe, début XXe. Je n'affirme rien. Je vais contacter l'un de mes amis qui est passionné par tout ce qui touche à la photographie. Je ne manquerai pas de vous communiquer sa réponse.

Vous trouverez ci-dessous les commentaires de mon correspondant qui confirme la date du début du XXe siècle :

Junius était un fabricant Belge qui marquait toujours sur ses lanternes "LAMPE JUNIUS Btée. SGDG". Je n'ai pas retrouvé exactement l'objet de votre correspondant ; il me semble que c'est un Phare Multicolore Junius monté sur une lampe à essence ou à pétrole. Un phare Junius est composé d'un cylindre tournant, en verre rouge, muni d'une fente permettant de découvrir quatre plaques de verre, rouge, jaune, vert ou blanc dépoli. Le but étant d'adapter la lumière pour obtenir des teintes de gris en rapport avec la sensibilité chromatique de l'émulsion. J'ai trouvé un document, en vente sur internet, avec une liste des produits Junius Le  phare Junius est cité, sans dessin ni description. Ce document est daté "d'environ 1900". Je pense que, s'il s'agit bien d'un phare multicolore, on peut raisonnablement le dater des années 1900/1910. Sur la photo de votre mail on distingue, sur le verre le début d'une inscription. Pour en être sûr, il faudrait que votre correspondant vous la transmette en entier et qu'il vérifie si le verre rouge est bien tournant.

 

4 mars 2019
Propriétaire
Mon compagnon a reçu pour cadeau une lanterne ancienne de ses grands- parents, il y a des années. Fascinés par les anciens objets, nous l'avons sortie pour un dépoussiérage pour la décoration de notre maison. Je me suis mise à rechercher des informations sur internet, mais rien. Lanterne de cheminot ? De diligence?... Rien de semblable. Il n'y a pas de date, pas d'information sur l'ancienne entreprise, c'est un lanterne à huile (photos ci joint). Il est écrit dessus :

GATINE

Fabricant de Lanternes

rue de grenelle st honoré 10

ci devant rue d'Angiviller

PARIS 

 

       

 

ARCOMA

Je pense qu'il s'agit d'une lanterne de chemin de fer pour personnel de surveillance, d'entretien ou de travaux. La société Gatine semblait être spécialisée dans ce genre de fabrication.

J'ai contacté l'un de mes amis qui connait particulièrement bien tout ce qui concerne les chemins de fer vers lesquels je m'étais tourné. Il ne connait pas ce type de lanterne et se tourne donc vers les véhicules hippomobiles. J'ai donc recherché dans le livre de Bernard Mahot qui présente une lanterne provenant d'un autre fabricant, mais dont les caractéristiques sont proches de la vôtre : "Les lanternes à huile ou à pétrole, munies d'une gaine arrière de suspension et d'un socle, pouvaient être aisément retirées de leur support et utilisées en lanternes à main ou posées sur une table ; certaines avaient un anneau sur le chapiteau qui permettait de les pendre ; cela en faisait des lanternes très utiles". On retrouve pour les chemins de fer des lanternes assez proches, mais sans verre rouge, qui étaient utilisées par les agents d'entretien, de surveillance. Je pense donc qu'il faut s'orienter vers une lanterne de véhicule hippomobile : diligence, cabriolet...

Internaute
Cela confirme ce que je pensais car l'adresse écrite sur la lanterne n'existe plus depuis 1858.

 

25 juin 2019
Photographe ?
Bonjour, pouvez-vous m'indiquer l'année de création de la lampe inactinique semi cylindrique à bougie qui est présentée dans votre site.

ARCOMA 
Comme vous avez pu le constater, je traite de très nombreux sujets et n'ai pas la prétention de tout savoir. De quand date cette lampe, j'avoue ne pas le savoir. Sans doute remonte-t-elle aux années 1830 - 1840, mais cela n'est qu'une hypothèse de ma part. A noter qu'une lampe identique à la nôtre est présentée dans le catalogue de la Manufacture de Saint-Etienne de 1910, alors même que des lampes à huile, à essence, à pétrole... existaient déjà.

 

15 novembre 2019
Collectionneur ?
J'ai une lanterne de queue de train allemand DB 74 (photo ci jointe). Sauriez-vous me donner l'historique de ces lanternes : Constructeur ? Dates de début et de fin d'utilisation ? Pourquoi ? Comment ? A défaut, sauriez-vous m'orienter vers une autre adresse ?

 

   

 

ARCOMA
En ce qui concerne votre lanterne, je ne peux donc répondre à vos questions. Je peux seulement dire que j'ai vu à plusieurs reprises ce modèle sur eBay. Je transmets votre mail à l'un de mes amis qui est passionné par les chemins de fer, surtout français. S'il me donne une réponse, je ne manquerai pas de vous la transmettre.

La réponse a malheureusement été très rapide. Mon contact ne connait pas l'histoire de cette lanterne étrangère. J'ai trouvé une lanterne proche dans le livre de Bernard Mahot : il n'y a qu'une description, sans date, sans nom de fabricant. Avez-vous fait une recherche sur Google avec comme mots-clefs : lanterne, chemins de fer allemands..? Vous pourriez aussi contacter la Deutsche Bahn qui a certainement des archives. Pour l'instant, je ne vois que ces deux solutions.

Internaute
J'ai réussi à obtenir via la DB l'adresse de ce site dédié spécifiquement à ces lanternes... Il y en a de plusieurs types.  https://www.eisenbahnlampen-ausbesserungswerk.de/petroleumlaternen/zugschlusslaternen/

La lanterne de fin de train / la lanterne de superstructure

Informations importantes à l'avance : les lanternes Bundesbahn / Reichsbahn / DRG et Unger appelées ici lanternes arrière sont des lanternes de superstructure (OWALA en abrégé). Ces lanternes étaient également fixées à l'extrémité du train, et bien sûr remplissaient également cet objectif, mais étaient fixées «en haut de la voiture» et non comme les lanternes de fin de train «en dessous» sur le tampon ou le crochet de remorquage. L'ancien terme lanterne d'extrémité de train a été conservé, c'est pourquoi ces lanternes sont généralement appelées lanternes d'extrémité ou lanternes d'extrémité de train à ce jour.

La lanterne la plus célèbre de l'histoire des chemins de fer allemands est sans conteste la lanterne à superstructure. Tout le monde vous reconnaît immédiatement par l'étiquette rouge et blanche et la laque noire autrement simple.Même si leur design a un peu changé au fil des décennies, la structure est toujours restée la même.Tout d'abord, nous aimerions fournir quelques informations sur le feu d'extrémité de train de la Deutsche Bundesbahn.Vous trouverez ci-dessous des informations sur la lampe de fin de train de la Deutsche Reichsbahn.   Lanterne de chariot supérieur (DB) / lanterne de queue de train (DB)Fabriquée au milieu des années 1950 par plusieurs petites usines de tôlerie, Osnabrücker Metallwerke J. Kampschulte & Co. (OSMEKA) fabriqua cette lanterne pour la Deutsche Bundesbahn. Fabriqué en tôle d'acier de 1 mm d'épaisseur, il pouvait être produit rapidement et à moindre coût. Les quatre pieds initialement très solides en acier laminé / deux tôles épaisses ont été fabriqués à partir de tôle d'acier mince avec l'introduction de la dernière version au début des années 1980. À partir de là, un apprêt a également été supprimé, ce qui explique pourquoi de nombreux spécimens plus jeunes sont souvent dans un état pire que les lanternes plus anciennes.Jusqu'à la fin, il y avait un insert au kérosène, qui fournissait la lumière nécessaire. Une sortie de lumière rouge à l'avant signalait la fin du train la nuit. En face se trouve une prise de lumière blanche qui peut être fixée sur le côté de la voiture comme feu de position. Le bout de la lanterne du train signalait le bout du train à l'arrière et le conducteur du train à l'avant que la dernière voiture était toujours là ...L'insert de kérosène mentionné ci-dessus fait partie de la technologie actuelle de la lampe d'extrémité de train. Il est équipé d'un réservoir chromé en tôle d'acier de 1-1,5 mm contenant environ 400 ml de pétrole. Un brûleur cosmos à 8 lignes fournit la luminosité nécessaire. Avec une consommation d'environ 38 ml / heure. un brûleur à 8 lignes peut brûler pendant environ 10 heures. Un cylindre en verre de 170 mm de long assurait la bonne traction du brûleur et empêchait ainsi également l'intérieur de la lanterne de se salir. Celui-ci est cylindrique, ce qui était espéré pour une meilleure réflexion de la lumière et une augmentation de la luminosité. Cependant, vous deviez accepter des pertes en tirant le brûleur.La cheminée est à double paroi et les gaz de combustion sont détournés par le couvercle et dirigés vers l'extérieur par les trous au milieu de la cheminée. Le couvercle de la cheminée a également reçu de petits trous et était également à double paroi. Les trous doivent garantir que la surface du couvercle n'est pas trop chaude et que vous ne vous êtes pas brûlé en portant ou en fixant les lanternes. Cependant, cela n'a fonctionné que modérément, car le couvercle en tôle d'acier mince a chauffé relativement rapidement et donc également considérablement chauffé en raison des gaz chauds à 400 ° C.La lumière a été amplifiée par des réflecteurs en acier émaillé et les vitres ont été remplacées relativement rapidement par le verre acrylique moins cher et incassable.

 

ARCOMA
Belle réussite en très peu de temps. Il faut que je traduise (ou fasse traduire !) ce document pour en tirer un résumé que je pourrai mettre sur le site avec les références, bien sûr, et, si vous me le permettez, les photos de votre lanterne. Cela ne sera pas fait dans l'immédiat : je travaille actuellement sur les ustensiles que l'on peut trouver sur une table de salle à manger. Un programme très différent, donc.

 

 

8 Divers : outils (roche, cuir…)

10 février 2019
Propriétaire
Auriez-vous une idée de ce qu'est ce matériel?

 

   

 

ARCOMA
... En ce qui concerne ce matériel, il aurait été souhaitable d'avoir un peu plus de renseignements : photographie de la totalité de l'objet, dimensions approximatives, existence ou non d'une lame tranchante... Je pense, toutefois, qu'il s'agit d'une fagotière utilisée pour réaliser... des fagots. Nous en présentons une dans le chapitre 4 des outils de bûcheron.

Internaute
Mon père possédait quelques vieux outils et votre site devrait m'aider à les identifier. Pour celui que je vous envoyé en photo je vais regarder les dimensions et voir s'il existe une partie tranchante. Ce qui m'a surpris c'est la plaque qui fait état de la "Manufacture Française d'Armes et Cycles de St Etienne".

ARCOMA
Effectivement la plaque est curieuse. J'ai trouvé une fagotière sur Google qui semble plus proche de la vôtre que de la mienne et qui est sans doute un produit manufacturé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Fagotiere_(c)TDion.jpg

Internaute
J'ai mesuré la pièce : le support inférieur en fer mesure 90cm de long, la hauteur du sol jusqu'au bras en bois fait 44cm. Le bras se soulève. Il n'y a pas de partie tranchante, à l'extrémité du bras il y a une pièce métallique en forme de 2 pointes. Les pointes s'enclenchent dans une autre pièce métallique en partie inférieure ; à l'opposé il y un chaînon dont on ne voit pas l'utilité.

 

   






 






 

                             

Internaute
J'ai eu l'occasion de voir un monsieur relativement âgé (environ 80ans) qui est passé au garage de mon père Il a aperçu l'outil et m'a dit qu'il s'agissait (très probablement) d'une machine à faire des gerbes de céréales. La fonction est donc très proche de la fagotière. Les pointes que j'ai évoquées dans mon dernier mail devaient probablement être un lieur ou avoir un rôle très proche ?
Voir http://vieilles-soupapes.grafbb.com/t12996-machine-a-lier-les-gerbes-de-ble-en-1911 

 

20 février 2019
Propriétaire
Connaitriez-vous le nom et l’usage de cet objet qui fait 40 cm de hauteur ?

   

 

ARCOMA
… J'ai cherché dans ma documentation et n'ai rien trouvé. Savez-vous d'où vient ce récipient ? Y-a-t-il des traces de chauffage, des inscriptions ? A priori, d'après la photo, il est en laiton et fer blanc. Il pourrait être utilisé pour des sirops mais cela n'est vraiment qu'une hypothèse. Je n'affirme rien. Eventuellement, vous pouvez poser votre question au Forum des outils anciens. En font partie des personnes très compétentes et qui ont parfois une documentation impressionnante. L'inscription est gratuite. Le lien :

                                                 http://www.forum-outils-anciens.com/index.php

Internaute
Merci pour votre réponse, on m’a dit de chercher également vers CANNE à LAIT 2 ANSES.

 

3 mars 2019
Propriétaire

Bravo pour votre site qui est une mine de renseignements. Mes ancêtres étaient cultivateurs en Creuse et sur plusieurs documents notamment d'inventaires ou sur un bail à ferme je cherche à quoi correspond un jambigé ou autrement écrit chambigés garnies de leurs araires. A chaque fois il est précisé que c'est dans une grange je suppose donc que c'est une sorte de charrue... Connaissez-vous ce mot ?

ARCOMA
… Honnêtement, je ne connaissais pas ce terme. J'ai fait une petite recherche. Voilà ce que je peux vous dire :
- chambige (sans accent sur le e) : En Auvergne, dans le Languedoc, nom de l'age (sans accent sur le a) courbe de certains types d'araire.
- age : pièce maîtresse longitudinale de la charrue supportant le corps (soc et versoir), le coutre et la rasette et servant à transmettre l'effort de traction par l'intermédiaire de la tête d'attelage.

Ces définitions proviennent du dictionnaire Larousse. Vous pouvez aller sur Google, "Différentes pièces de la charrue, images". Vous verrez les différentes pièces qui composent la charrue, dont l'age, le soc, le coutre...

 

21 mars 2019
Collectionneur
J'ai besoin de votre aide afin d'assouvir ma curiosité, ci-joint un outil de 22cm ; acier , deux lames cuivre crantées comme un couteau , il est noté sur les lames Blanchon breveté et blanchon à l'aigle , sur l'outil : ' par clanch à l'aigle' une idée.

  

   

                        

ARCOMA
L'objet que vous me présentez est un étau de gantier ou pince à coudre de gantier. Il est utilisé pour le montage des gants, la couture des différentes pièces. Je n'ai pas encore rédigé d'article sur ce métier. Patience ! Par contre, je vous indique un lien qui vous permettra d'en savoir plus sur son utilisation.

                    http://histoiresdoutilsartisanaux.fr/outil.php?outil=Pince_a_coudre_de_gantier

 

26 juin 2019
Collectionneur ?
J'ai trouvé ces 2 outils dont personne ne sait ce à quoi ils pouvaient servir. Je pense qu'il y a un rapport avec la couture de cuir.

 

 

   

 

ARCOMA
J'avoue n'avoir jamais vu ce type d'outil. Si vous ne l'avez pas encore fait, présentez-les au forum des outils anciens. Il y a là des personnes vraiment très compétentes.

 

4 septembre 2019
Propriétaire passionné
J’ai lu votre article « les métiers de la pierre » sur les outils de taille de pierre, avec beaucoup d’intérêt. J’ai des outils ayant appartenu à mon père, mon grand-père, mon arrière-grand-père, tous tailleurs de pierre (et pour mon père sculpteur aussi). J’ai remarqué que les outils étaient gravés d’une lettre dont le L. J’ai observé que les photos des outils que vous montrez ont aussi des lettres dont la lettre L. J’en cherche l’explication ? Marque du fabricant ? Initiale du tailleur ?

ARCOMA
Vous venez d'une belle famille d'artisans : c'est superbe. En ce qui concerne la lettre L que l'on retrouve sur les rabots, il ne s'agit que d'une initiale du propriétaire. Cela n'a donc aucune signification ésotérique. Il arrive d'avoir sur le même outil plusieurs initiales montrant que l'outil a eu plusieurs propriétaires.

Internaute
Je tiens beaucoup à ces outils et je souhaite évidemment les « comprendre ». Mes ancêtres les ont tellement manipulés, au point que le manche d’un ciseau, pourtant en bois dur, a pris la forme courbe de la main de mon aïeul. Ce qui a le plus marqué mon enfance dans ce métier, c’est de voir mon père qui caressait la pierre pour les sculptures, la soupesait pour les moellons, en cherchait le fil et la fendait d’un coup sec et assuré ; le moellon en sortait avec une face plane. Je me souviens aussi des bacs à chaux qui étaient conservés à l’abri de l’air et de la lumière pour utiliser cette espèce de crème parfaite pour enduire. Je cherche des renseignements aussi sur les écoles de trait. Mon père en a fréquenté une, pendant plusieurs années près de La Rochelle.

 

 

18 septembre 2019
Musée ?
Quel est cet outil ? Le musée de Monclar possède cet outil, et nous ne savons pas ce que c'est.

 

   

 

ARCOMA
Pour l'instant, je n'ai pas de réponse à vous donner. Il me semble l'avoir vu dans l'un de mes livres, mais sans certitude.

 

16 octobre 2019
Musée
De gros travaux sont à venir sur le Musée et nous devrons nous séparer de nombre d'objets. Si des objets de la blanchisserie, du monde agricole vous intéressent, merci de me contacter dès que possible.

ARCOMA
Je viens de découvrir votre mail qui était dans les spams. Bien sûr, nous serions intéressés par les objets que vous nous proposez. Dans un premier temps, pourriez-vous nous envoyer quelques photographies et je vous recontacte rapidement pour vous donner ma réponse. A noter que nous sommes intéressés par des objets manuels n'utilisant pas l'électricité, donc a priori antérieurs au XXe siècle. Nous disposons de plusieurs ustensiles (modestes) de lavandière : un "tabouret", un trépied en V monoxyle pour bassine, une bassine en fonte avec son foyer, une grande bassine en zinc et son équivalent en jouet, des battoirs, un objet en laiton qui sert de "machine à laver" (agitation de l'eau savonneuse !?). L'ensemble fera l'objet d'un article lorsque nous en aurons terminé avec les ustensiles dédiés à l'alimentation.

Note : notre association a ainsi récupéré un banc à carder la laine, un rouet, des mesures à alcool.

 

18 novembre 2019
Héritier
Je vous joins 2 outils qui appartenaient à mon grand-père, sellier-bourrelier (cordonnier ?) dans les années 20-40. Je suis preneur de vos lumières.

     

 

ARCOMA
… j'ai cherché dans ma documentation et n'ai pas trouvé les outils que vous me présentez. J'ai contacté un ami dont le père était bourrelier. Pour l'instant, je n'ai pas de réponse. Sans aucune certitude, je pense que le premier pourrait permettre une décoration en forme d'étoile (?), par exemple sur une selle. Le deuxième évoque un abat-carre ou un ébourroir (couteau à border). Ce n'est là qu'une supposition. Je vais essayer de contacter une autre personne. Je vous tiens au courant si j'ai une réponse plus certaine.

 

26 novembre 2019
Association humanitaire
Je me permets de vous envoyer ce mail pour savoir si vous êtes en mesure d'identifier cet objet ..? (outil de prélèvement ? carottage ?) ..Aucunes inscriptions…

 

       

 

ARCOMA
Je ne connais absolument pas l'objet que vous me présentez. Par contre, votre idée de carottage est tout-à-fait plausible. Si je trouve une idée plus précise, je ne manquerai pas de vous en faire part. Vous pouvez également vous adresser au forum des outils anciens (http://www.forum-outils-anciens.com/index.php). Il y a là des personnes qui pourraient vous donner une réponse grâce à leurs connaissances ou à des catalogues qu'elles possèdent.

 

29 décembre 2019
Association

J'ai trouvé cet objet à Joyeuse (Ardèche), apparemment en réemploi dans le muret d'une très vielle châtaigneraie. Auriez-vous une idée de ce que ce peut être ?

 

   

 

     

 

ARCOMA
J'avoue mon ignorance. Je suis incapable d'identifier cet objet en pierre. Je me consacre davantage aux outils qu'ils soient pour l'atelier, le cabinet médical ou la cuisine. Il est impossible de tout savoir sur tous ces sujets. Je pourrais éventuellement faire suivre votre mail à un tailleur de pierre local, mais j'ai des doutes sur sa capacité à me répondre.

Note : reste d'une meule !?

 

9 Demandes particulières : étudiants, vente,…

11 février 2019
Propriétaire
Je recherche des informations concernant le choix de burins pour personnaliser mes boules de pétanques INOX. Que conseillez-vous et où les acheter ?

ARCOMA
… Je pense, toutefois, qu'il y a erreur sur nos activités. Notre site est consacré à des outils ou objets anciens (musée). Nous ne connaissons donc pas les outils fabriqués actuellement et sommes incapables de répondre à votre demande. Cherchez sur Google et faites le bon choix.

 

25 mars 2019
Propriétaire
Est-ce que vous conservez toutes les pièces que vous avez mises sur votre site?

ARCOMA
Les pièces que nous présentons sur le site sont la propriété de l'association (dons faits par des visiteurs de nos expositions ; rares achats : environ 2500 pièces) et de 2 membres de l'association (4500 et 6000, environ). Les collectionneurs les mettent à disposition pour les expositions, le site. Ils sont libres de les vendre : pour l'instant, il n'en est pas question. Quant aux objets de l'association, ils sont conservés et ne peuvent être vendus. Pour mémoire, notre but est de monter un musée dans notre ville. Si rien n'est fait concrètement d'ici la fin du mandat du conseil municipal actuel, nous mettrons fin à nos activités, sauf pour le site. Les objets de l'association seront donnés à des musées existants.

Note : l'un des deux collectionneurs est décédé. Ces héritiers décideront ce qu'ils font des très nombreux objets collectés. Ils pourraient rentrer dans un musée car le maire de St Chamond a décidé in extremis d'ouvrir un musée… dans 6 ans. Pour l'instant, notre association vivote avec des difficultés au niveau du local mis à sa disposition. Une décision définitive devrait être prise en cette fin d'année 2020 et lors de la prochaine AG, début 2021.

 

1er avril 2019
Généalogiste amateur
‌Bonjour, en faisant des recherches généalogiques, je m'aperçois que dans la région de Chandon, Charlieu on trouve beaucoup de charpentiers et maîtres charpentiers. Au 17e siècle il y a une "dysnastie" de Delorme dit Bertet, ils sont témoins, parrains dans des actes concernant d'autres charpentiers. L'un d'entre eux -Benoît- épouse une fille d'Isaac Ligoure, charpentier à Cours (Rhône). J'ai deux questions : y aurait-il une raison à cette "concentration" de charpentiers ? Avez-vous, au cours de vos travaux, rencontré ces noms de Delorme et Ligoure ? Merci pour votre réponse.

ARCOMA
Je ne peux répondre à votre question car je me suis concentré dans la plupart de mes articles sur la vallée du Gier. J'ai bien essayé de consulter les archives sur internet pour trouver des noms d'artisans dans cette même vallée, depuis le XVIIe siècle. Mais j'avoue que cela demande trop de temps. Peut-être, pourrai-je recommencer lorsque j'aurai achevé la rédaction du site ?

 

9 mai 2019
Historien local
J’effectue des recherches sur les dons effectués au XVIe siècle par certaines familles de Rive de Gier, en particulier les GACO et à ce titre, j’ai été intéressé par votre article consacré à l’hôpital. Les fondations en faveur de l’hôpital et d’une chapelle par cette famille sont reprises par plusieurs auteurs, néanmoins aucun ne précise la source d’archives correspondante. J’ai questionné les archives de la ville de Rive de Gier, qui n’ont pas connaissance d’archives spécifiques de l’hôpital datant de cette époque, de même que les archives départementales. C’est pourquoi je fais appel à vous : auriez-vous connaissance de fonds d’actes concernant cet hôpital pour le XVIe siècle ou avant et de leur localisation. Peut-être l’hôpital actuel conserve-t-il lui-même des archives anciennes, comme c’est le cas ailleurs (Belley dans l’Ain…). Ces archives, même limitées à quelques pièces, peuvent être du plus grand intérêt pour mes recherches, car il apparaît que la pratique des legs en faveur de l’hôpital était très répandue au XVIe siècle, et pas seulement aux familles les plus aisées.

ARCOMA
Je ne peux malheureusement pas vous aider dans votre recherche, pour l'instant. La base de mes articles est constituée par des livres consacrés à chacun des sujets que je suis amené à traiter. Je n'ai absolument pas le temps d'utiliser les archives. Peut-être, pourriez-vous vous informer auprès de Généagier qui a fait un travail considérable sur les archives de notre vallée ? Je vous souhaite bonne chance pour vos recherches. Si vous disposez de nouvelles informations concernant l'hôpital de Rive-de-Gier, sachez que je suis intéressé et prêt à les ajouter à mon article.

 

10 mai 2019
Propriétaire
Bonjour est ce que ça peut vous intéresser ? Une paire de moules.

 

   

 

ARCOMA
Votre proposition est bien sûr intéressante, même si nous possédons déjà cet objet. Mais pour l'instant, nous ne cherchons plus à augmenter nos collections, sauf dons locaux, pour des questions de place et, surtout, d'avenir de notre association.

 

27 mai 2019
Collectionneur ?
Je suis intéressé par le    Compas à rondelles double (manque le couteau de droite)                 Pas-de-Calais

                            L 45,5   h 16,5   poignée 15
Le vendez vous ?

ARCOMA
Comme vous avez pu le lire, notre but est de réaliser un musée rassemblant toutes les pièces que nous avons réunies jusqu'à ce jour. Il n'est donc pas question, pour l'instant, de nous séparer d'une pièce quelconque de nos collections. Il va de soi que si notre projet ne pouvait aboutir, il en serait tout autrement. Suivant les propositions des élus locaux, nous prendrons notre décision d'ici la fin 2020.

 

7 juillet 2019
Collectionneur spécialisé
ll est toujours agréable de faire une visite dans un musée même virtuel comme le vôtre. Si vous en avez le loisir, je viens de mettre en ligne un site consacré à l’herminette  www.herminette.net qui est une mouture moderne plus esthétique d’un précédent.

ARCOMA
Et merci pour cette information. Remarquable collection illustrée par un site tout aussi remarquable. Que de pièces magnifiques, quel patrimoine. Votre option est différente de la nôtre avec le choix d'un type d'outil, ce qui vous a permis d'avoir des pièces exceptionnelles. Nous avons voulu avoir un domaine très large, ce qui fait que nos collections sont surtout faites d'objet classiques, à quelques exceptions près. Je vais mettre le lien de votre site dans notre rubrique "Sites amis" pour le plus grand plaisir de nombre de nos visiteurs.

Internaute
Je vous remercie pour cette très gentille appréciation. Le premier outil de collection que j’ai acheté a été une herminette et je suis resté attaché à cet outil alors que je suis certainement incapable de l'utiliser. J’avoue que le côté esthétique a été ma première démarche. Et puis on ne peut pas tout collectionner. J’ai eu aussi la chance d’habiter à côté de Villeneuve en Aveyron où s’est situé pendant quelques années un musée extraordinaire et totalement méconnu d’art populaire - et avec des outils - Certainement un des plus beaux en France. Et malheureusement la propriétaire a dû tout vendre en un lot à un mystérieux acheteur. J’ai bien peur qu’il n’y ait pas ou peu de relève.

Note : intéressant et désolant de voir que l'on ne peut être prophète en son pays. Nous nous acheminons de plus en plus vers la même fin.

 

30 août 2019
Passionnée du patrimoine

[Les deux premiers mails ont disparu !]

Je vous remercie de votre message. Je voulais vous poser quelques questions concernant la sélection qui se trouve dans la salle de la mairie :
- C’est une sélection dédiée à un métier d’art spécifique ?  Avez-vous une estimation du nombre de pièces présenté dans cette salle?
- Pourriez-vous me dire où exactement se trouve la mairie ? La semaine prochaine je viens passer quelques jours dans le Haut-Bugey pour faire une recherche sur l’artisanat (bois & corne) et l’industrie de la  plasturgie.
  Dans la mesure du possible, j’aimerais inclure une visite à votre collection.

 

ARCOMA
… En ce qui concerne le lieu de stockage que la mairie a mis à notre disposition, nous avons réuni dans une pièce les objets (outils, ustensiles domestiques) qui ont fait l'objet d'un nettoyage. Ils sont soit sur des panneaux, soit dans des vitrines. Ils ne correspondent pas à un type particulier de métier. Ils concernent, par exemple, l'imprimeur, le bourrelier, le charron, le tonnelier, le cordonnier, le menuisier, l'horloger, le soyeux, l'armurier, les instruments de mesure... Quant au nombre, il est de l'ordre de 4 à 500. Dans une exposition comme celle de Villars, nous en exposons environ 2500. Pour le projet de visite, ce ne sera pas possible la semaine prochaine car je suis absent. Les quelques adhérents actifs sont très occupés par la préparation des Journées Européennes du Patrimoine qui auront lieu les 20, 21 et 22 septembre. Notre exposition aura pour thème "Les bâtisseurs de cathédrales et de châteaux" avec les métiers du bâtiment (environ 600 pièces). Par ailleurs, nous sommes à Saint-Chamond, donc relativement loin du Haut-Bugey. De quelle région êtes-vous ? Je suis désolé de ne pouvoir répondre positivement à votre demande pour l'instant.

Internaute
Merci de votre retour. Je suis de Bruxelles et tout juste de retour de mon séjour dans le Jura et Haut-Bugey. Une expérience très intéressante. J’espère pouvoir visiter votre collection dans le futur. En entretemps, je me dirige vers votre site pour découvrir une partie de la collection en version digitale.

Note : notre réponse est un véritable crève-cœur. On souhaiterait partager, qui plus est avec des personnes qui viennent de l'étranger, mais on ne nous donne pas les moyens et, avec le temps, cela ne s'arrange pas.

 

29 octobre 2019
Association
J'ai eu connaissance des activités de votre association, il y a plusieurs années. Entre autres, j'ai pu apprécier votre expo en déc. 2016 à l'école Lamartine de St Chamond.

Comme vous, je suis dans une association de sauvegarde du patrimoine :   PRIVALS, à Trévoux ( 01 )Pour prendre connaissance de nos activités :   www.privals.fr  Trévoux a été un lieu ''industriel'' ancien : affinage des métaux précieux, tirage de fils d'or et d'argent, orfèvrerie. Puis, tréfilage et fabrication des filières de tréfilage, en acier, puis en rubis saphir, puis en diamant. Je suis bien documenté sur les dernières fabrications  (filières en diamant). Par contre, je n'ai rien sur la fabrication des filières en métal  (fer, acier, etc...)

Filière : trou conique réalisé dans une pièce métallique, et qui sert à étirer un fil de métal pour le rendre plus petit. Et, lorsque l'on sait que, à Trévoux, on tirait du fil d'or de la taille d'un cheveu, je ne vois pas comment on pouvait faire un tel outil au 16 ème et 17 ème siècle. Auriez-vous des infos sur ce point  ?? Je vous joins pour explication, le schéma de principe d'une filière et un plan coté de fabricant actuel. Je peux sans problème rencontrer quelqu'un de chez vous, car je me rends encore régulièrement à Rive de Gier pour des visites familiales. Cette demande rentre dans le cadre d'une reprise des recherches faites il y 15 - 20 ans par notre association, ceci en allant plus loin, et en cherchant les liens entre les diverses activités qu'il y a pu avoir dans la cité.

 

     

 

ARCOMA 
Et merci de vous intéresser à notre association. Comme vous avez pu le constater sur notre site, l'éventail des domaines abordés est très important : une centaine de métiers, la vie domestique, les instruments de mesure, l'éclairage. Je suis seul à rédiger les articles du site (plus de 300 à ce jour, et ce n'est pas fini). Il m'est impossible de tout connaître. Je dois survoler certains sujets sans avoir le temps de les approfondir. C'est le cas pour ces filières du bijoutier, du serrurier... Je suis donc dans l'incapacité de répondre à votre question.  En ce qui concerne nos collections, elles sont la propriété de deux collectionneurs privés adhérents et de l'association.

 

Ainsi s'achève cette suite d'échanges entre vous et ARCOMA pour l'année 2019. Au total, 171 mails contre 112 en 2018. Ferons-nous mieux encore cette année ? Ce n'est pas sûr du fait de la crise sanitaire que nous vivons. Le confinement avait fait augmenter de 25 % le nombre de visiteurs. Le déconfinement suivi par les vacances annuelles, un retour à la liberté, à la nature, a produit un effet inverse. Il semble qu'une augmentation de la fréquentation s'opère depuis quelques jours. N'hésitez pas à nous contacter : nous vous répondrons toujours, conscients de nos méconnaissances, mais heureux de partager avec vous conseils et questions.

Prochain épisode de cette série en janvier 2021 !

 

 

 

FIN