DISPERSION DES COLLECTIONS
Légende :
ASSO : collection de l'association, à donner à des musées ou associations patrimoniales.
COPR : collection privée, à vendre à des particuliers ou à des musées...
NDIS : objets non disponibles, vendus ou repris par les donateurs.
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Cet article est une reprise de celui que vous connaissez. Nous avons rajouté simplement les marques de propriété (association ou collectionneur privé : voir ci-dessus).
GRAVEUR CISELEUR
Nous disposons de deux cahiers d'écolier sur lesquels ont été copiés - par qui ? -, il y a très longtemps, des extraits d'un livre non numérisé, rédigé par Henry Havard, à la fin du XIXe siècle, intitulé "Histoire de l'orfèvrerie française", imprimeries réunies, 1896. Ces cahiers relatent également l'histoire de l'orfèvrerie mondiale depuis la plus haute antiquité.
Nous ne retenons, dans ce chapitre, que deux paragraphes concernant la ciselure et le travail au marteau. Nous le reproduisons en totalité dans l'Histoire des Orfèvres.
- La Ciselure -
Le nombre des outils de ciseleur est considérable. Leur forme varie suivant le travail auquel on les destine, l'artiste les faisant le plus souvent lui-même et pour son propre usage, il leur donne la forme qui lui convient le mieux. On les divise en deux catégories : les ciselets et les rifloirs sans compter tous les outils de chic, c'est-à-dire destinés à donner des effets spéciaux.
Le reste du matériel du ciseleur se compose d'un établi sur lequel on place un boulet en fer calé par un épais rond de cuir en forme de collier de chien qu'on nomme panonier. Ce boulet est engagé dans le panonier que jusqu'au quart de son diamètre. Grâce à son poids, il offre une grande stabilité, sa forme hémisphérique permet de le tourner dans tous les sens.
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Le ciseleur fixe sur ce boulet les formes qu'il veut achever à l'aide d'un ciment fait de résine, de suif, de coaltar [(Jaubert utilise un autre mélange : résine, cire, brique en poudre tamisée] qu'il applique à chaud et dont la mission, après le refroidissement et le durcissement est non seulement de fixer la pièce sur son support, mais de soutenir le métal.
- Travail au marteau -
Pour la fabrication de la vaisselle plate, on préfère à la fonte qui est couteuse le travail à la forge et au planage et pour la fabrication de la vaisselle montée au repoussé et à l'estampage.
Ces procédés sont très anciens. Les Egyptiens, les Grecs, les Etrusques, le Moyen-Âge, pratiquaient ce travail d'une façon courante.
On emboutit le métal en le rendant concave, puis le ramener, c'est le rétreindre, évaser les bords, c'est écolleter. Enfin le ciseleur qui repousse les ornements de l'intérieur de la pièce, il recingle.
L'orfèvre possède pour ces travaux une foule de marteaux de formes spéciales et différentes.
Suivant la nature du travail qu'on doit exécuter, les appareils sur lequel on bat le métal affectent un aspect différent et prennent des noms en rapport avec l'usage spécial auquel ils servent. Tas et bigornes : à planer, à dresser, à canneler, droites, rondes et demi-rondes.