DISPERSION DES COLLECTIONS
Légende :
ASSO : collection de l'association, à donner à des musées ou associations patrimoniales.
COPR : collection privée, à vendre à des particuliers ou à des musées...
NDIS : objets non disponibles, vendus ou repris par les donateurs.
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SANTÉ ET HYGIÈNE
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MÉDECINE ET SOINS GÉNÉRAUX
Instruments du diagnostic
Difficile de commencer la présentation d'instruments concernant l'hygiène et la santé. Le domaine est très vaste : nous avons décidé de répartir nos collections en 17 chapitres. Suivant les acquisitions, il se peut que ce chiffre soit finalement plus important. Notre choix est peut-être critiquable. Comme toujours, nous accueillerons toujours avec plaisir vos remarques.
Ce premier chapitre est consacré à la médecine générale qui est à l'origine de toutes les spécialités et des autres professions médicales : chirurgien, chirurgien-dentiste, pharmacien, spécialistes et, beaucoup plus tard, biologistes. A l'hôpital ou dans son "étude", dénommée par la suite "cabinet", il utilise, d'abord, ses sens sur les urines, les selles, le sang, les crachats, sans négliger les symptômes classiques : pouls, fièvre, toux, douleur… Comme on l'a vu dans l'Histoire des établissements de soins, en particulier dans le chapitre 4, jusqu'au XIXe siècle, le médecin généraliste ne dispose que de très peu d'instruments pour faire son diagnostic : récipients divers, clystères, verres à pied, flacons, abaisse-langue. Ce n'est qu'au début du XIXe siècle que des découvertes, parfois fortuites, apporteront une aide précieuse au médecin et au… malade. C'est le cas du thermomètre, du stéthoscope. A la fin de ce même siècle, la découverte des rayons X par Wilhelm Röntgen permet une avancée considérable pour le diagnostic de certaines pathologies : les plus anciens d'entre nous se souviennent de ces installations chez le médecin généraliste, aujourd'hui interdites et réservées aux radiologues.
Pour ses visites au domicile du malade, le médecin transporte son matériel dans une sacoche en cuir assez volumineuse. Celle que nous vous présentons date du début du XXe siècle. Elle est protégée des intempéries par un sursac en toile.
NDIS
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SANTÉ ET HYGIÈNE
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MÉDECINE ET SOINS GÉNÉRAUX
Instruments de soins
A côté des instruments de prélèvement, d'observation ou de mesure, le médecin généraliste dispose de quelques matériels pour donner des soins. Dans ce chapitre, nous ne présentons que les moins "agressifs". D'autres seront évoqués chez le chirurgien ou l'apothicaire : l'une et l'autre donnaient des soins soit directement, soit par assistant interposé, sur prescription du médecin.
Les ventouses sont parmi les plus anciens des instruments de soins médicaux. Les égyptiens s'en servaient, 1500 ans avant notre ère. Ces petits flacons de verre sont chauffés de l'intérieur à l'aide d'une flamme produite par une bougie, de la filasse en feu ou une lampe à alcool. La consommation de l'oxygène provoque un léger vide dans la ventouse. Celle-ci est appliquée sur la peau du malade qui est soulevée, irritée et se recouvre de points rougeâtres, les pétéchies. Cet effet de révulsion a pour but d'attirer "les humeurs du dedans au dehors". Si la ventouse est appliquée sans scarification préalable, elle est dite sèche. Si la peau est scarifiée, la ventouse est dite humide, avec afflux de sang. Suivant l'organe à traiter, les ventouses sont placées sur le dos, la poitrine, le ventre…
COPR
Plateau de 10 ventouses, avec lampe à alcool |