DISPERSION DES COLLECTIONS
Légende :
ASSO : collection de l'association, à donner à des musées ou associations patrimoniales.
COPR : collection privée, à vendre à des particuliers ou à des musées...
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SANTÉ ET HYGIÈNE
CARDIOLOGIE
La compréhension de la circulation sanguine et du rôle du cœur a nécessité plus de 3 millénaires. De nombreux obstacles expliquent cette très longue attente – que l'on pourrait d'ailleurs retrouver pour de nombreux organes - : les moyens techniques, les religions - opposées aux dissections -, la confiance sans borne dans les écrits antérieurs, notamment ceux de Galien, le manque d'esprit scientifique chez certains membres – et pas des moindres - de la faculté de Médecine…
Il n'est pas question de réaliser, ici, un cours détaillé de physiologie. Les personnes intéressées trouveront réponses à leurs questions dans des livres spécialisés ou sur internet. Nous allons juste indiquer la succession des découvertes qui ont abouti à la connaissance du fonctionnement de la circulation sanguine.
Assyriens, égyptiens, grecs, romains voient dans le cœur le siège de l'intelligence, de l'esprit ou de l'âme. Pour preuve, lorsque le cœur s'arrête de battre (le pouls est déjà observé), l'esprit ne répond plus.
Hippocrate (vers 460 – 377 av. J.-C.) va, le premier, décrire la morphologie du cœur, à partir de dissections de cadavres. Il en déduit un modèle de circulation qui ne tient pas compte des modifications qui s'opèrent entre le vivant et le mort : l'air arrive dans les oreillettes, le ventricule gauche est un sac d'air. La confusion vient des modifications qui interviennent à la mort : vidange des artères, gonflement des veines, en particulier au niveau du foie. Le foie est donc considéré comme le lieu de production du sang.