JARDINIER
ARROSAGE
L'eau est indispensable à la vie, donc aux plantes et au jardinier. L'eau de pluie est le meilleur moyen d'arroser les jardins, mais son absence ou son excès et sa violence sont souvent destructeurs. Au moins, lorsqu'elle tombe en abondance, peut-on la recueillir dans des bacs fabriqués par le tonnelier ou le boisselier, et de là, on la répartit soit par des drains en terre cuite, soit en la transportant dans des récipients : de petit volume, les seringues bruineuses pour les fleurs fragiles ; de plus gros volume, en peau de chèvre, en cuir, en terre cuite. Ces derniers appelés "vases", puis "vaisseaux", ne deviendront des "arrosoirs" qu'au milieu du XVIIIe siècle. A cette même époque, apparaissent les premiers arrosoirs métalliques, en cuivre, avec ou sans pomme pour ajuster le débit. Le cuivre devenu trop cher est remplacé à la fin du XIXe siècle par le zinc, le fer ou la tôle galvanisée.
Dès avant notre ère, des machines hydrauliques ont été créées, utilisant la gravité ou "l'huile de coude". Au XIXe siècle, la vapeur et, enfin, l'électricité prennent le relais . Les premiers tuyaux, métalliques et articulés, sur roulette, apparaissent vers 1830. Le tuyau en caoutchouc arrive au début du XXe siècle.
Gouge à drain |
Taille-pré VIALLARD A ST BONNET |
Seringues bruineuses anciennes
Seringues bruineuses |
Arrosoirs anciens
Arrosoirs en cuivre |
Arrosoirs en laiton |
Arrosoirs en tôle (?) peinte |
h 38 base 27 x 17
h 28 base 33 x 21 h 32 base 31 x 19
Arrosoirs de grande taille, en fer ou tôle galvanisée |
h 14 base 23 x 17 h 36 base 14
Arrosoirs de taille moyenne en tôle, zinc, acier galvanisé ou tôle peinte. |
A suivre...
A.R.C.O.M.A. NOS OUTILS ANCIENS DE JARDINIER 5