Dans cette rubrique, vous trouverez successivement les articles suivants, accessibles directement en cliquant sur les titres (exception pour les JEP 2021: à voir au bas de l'article)
1 Expositions : Historique et Matériel
2 Nos expositions, de 2001 à 2006
3 Nos expositions, de 2007 à 2014
5 Journées Européennes du Patrimoine, 2015
Petite exposition faute de place : vigneron, tonnelier, vannier ; tanneur, cordonnier, bourrelier ; lanternes de chemin de fer.
6 Exposition à Saint-Chamond, en 2016
Vie domestique : ustensiles de cuisine, fers à repasser, quelques vêtements, jouets, école (avec notre député !). Métiers de la terre,
du bois, du cuir, des métaux, d'art, des tissus, de la santé et de l'hygiène, des sciences, du bâtiment. Instruments de mesure.
Éclairage des vélocipèdes et motocyclettes.
7 Exposition à Villars, en 2018
La vie domestique : nombreux vêtements et accessoires, ustensiles de cuisine, jouets, école. Santé et hygiène (nouvelle
collection), les métiers du bois. Éclairage : pour véhicules hippomobiles et automobiles, lampes pour la maison, pour la fête, pour le
laboratoire photographique, pour la marine, pour vélo et moto, pour la mine, pour les chemins de fer avec carte du réseau ferroviaire
français en 1947.
8 Journées Européennes du Patrimoine 2019
Les métiers liés au bâtiment. Dentelles.
9 Journées Européennes du Patrimoine 2020
Les arts de la table. Dentelles.
10 Journées Européennes du Patrimoine 2021
Jeu et divertissement. Dentelles.
NOS EXPOSITIONS
Depuis la création de notre association, nous avons réalisé 40 expositions. Les conditions ont été variables : en plein air, sous petits chapiteaux ou dans des salles dont la surface variait de 30 à 400 m2. A chaque fois, il a fallu s'adapter. Jusqu'à présent, ces manifestations se sont déroulées à moins de 50 km de notre lieu de stockage. Nous sommes prêts à installer un musée provisoire de quelques jours à quelques semaines en dehors des départements limitrophes de la Loire.
NOS EXPOSITIONS
De 2001 à 2006
Le "Forum des outils anciens" comporte une rubrique "Publicité" que nous avons utilisée, notamment en 2012, pour annoncer une exposition que nous allions réaliser à Villars, une ville située juste à côté de Saint Etienne. Cette annonce fit l'objet d'un certain nombre de remarques. Pour remercier les intervenants, nous avons publié quelques photographies. Et, oh surprise, cette annonce est toujours régulièrement visitée aujourd'hui encore, donc deux ans et demi après sa première publication. Est-ce pour les photographies de l'exposition ou pour les remarques des internautes ? Impossible pour nous de le dire. Il va de soi que nous espérons que c'est pour la première raison !
NOS EXPOSITIONS
De 2007 à 2014
2007 Maison du Gier
La Maison du Gier a été créée à l'initiative des communes du Pays du Gier. Elle se trouve le long de l'autoroute, sur l'aire du Gier où l'on peut faire le plein d'essence, manger et dormir. Les automobilistes s'y arrêtent peu de temps ou à des heures où la maison est fermée. Nous sommes restés là pendant 5 semaines. Nous faisions, même, des permanences le dimanche. Le succès n'a pas été au rendez-vous : trop loin des villes (!), trop proche de l'autoroute où l'on ne fait que passer.
FÊTE DE LA FORGE
SAINT MARTIN LA PLAINE
17 - 18 MAI 2014
Cette fête régionale, qui, depuis 18 ans, montre le savoir-faire des forgerons artisanaux a regroupé plus de soixante forgerons venant comme l'année dernière, non seulement de France, mais aussi d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne, de Tchéquie. Tous rassemblés sur la place centrale du village, envahie par une odeur caractéristique de ce charbon gras, ils – des hommes costauds, mais aussi de frêles jeunes femmes - ont frappé le fer 2 jours durant. Comme chaque année, pendant plusieurs mois avant la manifestation, les bénévoles du Musée de la Forge ont fabriqué un bougeoir à vendre le jour de la Fête et par la suite au Musée.
JOURNÉES EUROPÉENNES
DU
PATRIMOINE
2015
Les Journées Européennes du Patrimoine ont eu lieu ces 19 et 20 septembre. Par manque de local, nous n'avions plus participé à cette manifestation depuis 2010. Nous n'avons toujours pas de local. Mais la promesse de la mairie de nous accorder ce que nous souhaitons depuis 10 ans nous a incités à présenter une petite exposition, ces deux jours. Comme en 2010, nous avons été accueillis par nos amis du C.E.R.P.I. (voir Sites amis), une association très active qui se consacre au patrimoine industriel de notre Pays du Gier.
EXPOSITION D'OUTILS ANCIENS
À
SAINT-CHAMOND
SALLE LAMARTINE
Du 7 au 18 décembre 2016
Du 7 au 18 décembre 2016, nous avons présenté une partie de nos collections au public saint-chamonais. Nous avons eu, environ, 400 visiteurs venant non seulement de notre ville, mais aussi du Rhône, de l'Ain, de la Drôme, de l'Isère. La salle Lamartine, rectangulaire, avec une estrade, mesure 275 m2 et dispose d'un pallier de 60 m2 : une surface insuffisante pour présenter tout ce que nous avions apporté. Par ailleurs, située en plein centre de la ville, elle fait partie d'un groupe scolaire et est donc assujettie au plan Vigipirate. Nous n'avons donc pu accueillir les visiteurs que lorsque les écoliers étaient absents.
Sur le pallier, un affichage était consacré à des documents généraux sur notre association, mais aussi à des documents anciens comme des factures d'artisans, des extraits du Bottin du XIXe siècle. Nombreux sont ceux qui ont ainsi pu retrouver leurs ancêtres.
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L'estrade était réservée à la vie domestique : vêtements anciens, dentelles avec démonstration, ustensiles de cuisine, vaisselle. L'école y avait également une petite place : les plus jeunes, mais pas seulement, ont pu écrire avec une plume comme les plus anciens l'ont fait dans leur enfance.
EXPOSITION À VILLARS
SALLE DE LA LIBÉRATION
DU 13 au 18 juin 2018
Villars a accueilli la quarantième exposition d'A.R.C.O.M.A. du 13 au 18 juin dans la très belle salle de la Libération, face à la mairie. Cette salle de 400 m2 permet de réaliser une scénographie mettant en évidence toutes les pièces exposées, grâce à l'espace disponible et à l'éclairage, artificiel ou naturel.
Pour réaliser cette exposition, nous avons dû faire 5 allers-retours avec des camionnettes, 5 allers-retours avec des véhicules de tourisme. Au total, entre transport, déplacements pour installation et permanences, nous avons parcouru, environ, 1500 km. Transport et installation nous ont occupés 22 heures : nous étions 6, à temps plein. Il s'agissait de présenter plus de 2000 objets.
En amont de cette exposition, un travail considérable a été réalisé par quelques membres de l'association, aidés parfois d'un ami passionné : réalisation d'une cheminée sur toile, transformation de vieilles étagères à casiers en vitrines éclairées, adaptation d'étagères sur grilles Beaubourg, nettoyage de plus de 200 objets - lampes ou instruments médicaux …
Quatre thèmes avaient été choisis :
- la vie domestique, avec vêtements, ustensiles de cuisine, jouets.
- l'hygiène et la santé.
-les outils des métiers du bois.
- l'éclairage, de la maison à l'atelier, du véhicule terrestre au bateau, de la mine à la campagne…
JOURNÉES EUROPÉENNES
DU
PATRIMOINE 2019
21 et 22 septembre
Le thème des Journées Européennes du Patrimoine (JEP) 2019 choisi par le Ministère de la Culture était "Arts et divertissements".
A Saint-Chamond, la municipalité a décidé depuis quelques années de choisir son propre thème. Pour 2019, il s'agissait de "Patrimoine en chantiers", en relation avec les travaux effectués à l'église Saint-Pierre et à la Maison des Chanoines, deux bâtiments du XVIIe siècle. Pour notre association, il va de soi que ce sujet nous convenait davantage. Notre exposition a eu pour but d'évoquer tous les métiers du bâtiment pour lesquels nous disposions d'outils, d'ouvrages divers, avec pour titre "Les bâtisseurs de cathédrales et de châteaux".
Si ce choix était facile, il n'en était pas de même de la réalisation. Notre local ne pouvant recevoir des visiteurs du fait du non-respect des normes ERP, il nous fallait trouver un lieu fermé, suffisamment grand. Fermé car en 2017 et en 2018, la mairie avait mis à notre disposition 5 chapiteaux installés sur un parking près de notre local : en 2017, la pluie et le froid ont été de la fête, en 2018 quelques rafales de vent ont eu raison de certaines grilles, heureusement sans dommage majeur. Les responsables locaux n'avaient pas davantage de solution à nous proposer : nous étions prêts à abandonner le projet. Par chance, lors d'une réunion préparatoire, le directeur d'un établissement municipal, proposa un local de 300 m2, de plain-pied, très lumineux, avec l'approbation des élus. Contact fut pris par notre vice-présidente, responsable d'une équipe de dentellières et l'affaire fut conclue. Dentellières et ARCOMA se retrouvèrent une nouvelle fois pour exposer le fruit de leur travail.
Les métiers concernés étaient : l'arpenteur-géomètre, le forgeron (indispensable pour fabriquer ou restaurer le matériel), le cloutier, le maçon, le tailleur de pierre, le charpentier, l'ardoisier, le couvreur, le menuisier et l'ébéniste, le serrurier, le vitrailliste, le plâtrier-staffeur, le plombier, le paveur, le jardinier.
Bien que nous ayons déjà réalisé plus de quarante expositions, il a fallu trouver de nouvelles idées. A partir du mois d'avril et jusqu'au 17 septembre, nous avons créé 11 nouveaux panneaux, ce qui veut dire enlever la rouille, faire briller les cuivres, nettoyer et cirer les manches. Au total, environ 150 outils sont passés de l'ombre à la lumière.
Ce n'était pas suffisant. Depuis toujours, nous avons essayé de trouver des ouvrages réalisés par les artisans. Nous n'avons pas les moyens (ni le savoir-faire, bien sûr) des Compagnons du Devoir ou des M.O.F. avec lesquels nous avons toujours rêvé de collaborer. Dans un premier temps, nous avons réalisé deux maquettes évoquant ces bâtisseurs : Notre-Dame-de-Paris (d'actualité) et le château de Chenonceau, toutes les deux en puzzle 3D. Ce n'est pas ce que l'on peut rencontrer au Louvre ou au Musée des Arts et Métiers. Il semble, cependant, que l'illusion était correcte : les visiteurs ont tous été très étonnés en apprenant leur mode de construction. Chacune nous a demandé environ 25 heures de patience et de concentration.
Pour le menuisier, ou plutôt, le sculpteur sur bois, nous disposions de panneaux gothiques originaux, de la fin du XIVe siècle, début du XVe Sur le panneau médian, on peut voir une fleur de lys et un dauphin, symboles royaux : un connaisseur en héraldique nous serait utile. Leur provenance : un objet religieux ? Un coffre ?
Il y a une quinzaine d'années, nous avons pu récupérer, pour ne pas dire sauver, un chapiteau de confessionnal néogothique, de la deuxième moitié du XIXe siècle. Nous en sommes les dépositaires, non les propriétaires. Nous l'avons remis en état, nettoyé, ciré. Encore un travail très long, mais qui nous a permis de voir qu'il est en chêne et que quelques pièces sont teintées d'or (vraisemblablement de la peinture). Un travail remarquable de sculpteur sur bois.
Le vitrail occupe une place primordiale dans ces bâtiments, qu'ils soient laïcs ou religieux. Là encore, nous disposons de deux vitraux de la fin du XIXe siècle pour lesquels nous avons réalisé une mise en semaine compatible avec nos grilles, supports de panneaux.
Le staffeur intervenait davantage dans les châteaux. Nous avons quelques pièces que le dernier staffeur de Saint-Etienne nous a données, en même temps que ses outils, il y a une dizaine d'années.
Travail de menuisier et de staffeur : nous avons exposé deux tableaux donnant la liste des adhérents d'une congrégation et d'une confrérie. Les visiteurs pouvaient y retrouver le nom d'un parent, d'un proche ayant vécu au début du XXe siècle.
Enfin, nous avons eu la chance d'avoir un coffrage pour la construction d'une voûte. Le tailleur de pierre qui demeure à la Terrasse-sur-Dorlay l'avait présenté sur Facebook. Dès le lendemain, nous lui avons demandé s'il pouvait le mettre à notre disposition. Il était bien sûr hors de question d'avoir les pierres taillées correspondantes représentant plusieurs centaines de kilogrammes. Nous avons évoqué la réalisation d'une copie en polystyrène. Le 21 septembre, avant l'ouverture de l'exposition au public, nous avons eu le plaisir de voir arriver notre tailleur de pierre avec le coffrage et les fausses pierres taillées remarquablement peintes. Plus d'un visiteur s'est, là encore, laissé prendre. Un grand merci à cet artisan pour son travail et sa participation.
Le vendredi 20, nous étions 6 pour charger une camionnette et 5 véhicules de tourisme, puis monter l'exposition. Au total 7 heures de travail et plus d'une tonne de matériel comprenant 23 grilles, 83 panneaux, 3 grandes vitrines, 4 petites vitrines. Le tout pour 17 heures d'exposition ouverte au public.
Le dimanche 22, nous étions 12 dont 9 membres de l'association (soit 50 %). La pluie était aussi au rendez-vous. Le démontage a été beaucoup plus rapide : environ 2h30. Quant au rangement, il aura nécessité environ une dizaine d'heures. Dans notre local, nous en profitons maintenant pour refaire notre petit musée (100 m2 consacrés à l'exposition) qui ne comprend que les objets appartenant à l'association. La visite est réservée aux adhérents. Nous avons, à ce propos, créé une nouvelle catégorie : les membres temporaires, qui, pour une cotisation modique, découvrent et participent éventuellement à nos activités pendant 1j et jusqu'à 3 mois.
Pour ces JEP, nous nous sommes entendus avec 2 autres associations de Saint-Chamond pour proposer un parcours aux visiteurs : d'une part, la maison paroissiale Sainte-Thérèse qui occupe l'ancien Carmel visitable au cours de ces JEP ; d'autre part, les Amis du Vieux Saint Chamond qui disposent d'une maquette de ce Carmel et de nombreux documents sur son histoire. Le tout dans un rayon d'à peine 500 m.
Pour évoquer ce long discours, nous vous proposons quelques photographies.
Premiers panneaux : présentation de notre association, de notre site, de nos flyers et des extraits d'annuaires dans lesquels les visiteurs peuvent retrouver un parent, un proche qui était artisan au début du XXe siècle.
Vue d'ensemble
Toute construction nécessite au préalable des mesures du terrain : longueur, largeur, pente, dénivelé : c'est le travail de l'arpenteur (-géomètre).
Indispensable dans un chantier, le forgeron : il est présent du début à la fin de la construction, au service de tous les autres artisans pour fabriquer des outils à la demande, mais surtout pour les restaurer. A l'époque, l'acier ou le fer ne sont pas toujours d'excellente qualité et, surtout, le traitement qu'ils subissent explique à lui seul leur usure prématurée.
En bas, le cloutier avec ses enclumes et son marteau caractéristique.
Le maçon construit les fondations, entre autres… sans lui, pas de bâtiment.
Viennent, ensuite, les métiers de la pierre : le carrier, le tailleur de pierre, le sculpteur sur pierre.
Parmi les nombreux ouvrages effectués par le tailleur de pierre, la construction de voutes revêt un caractère particulier : coffrage, clef de voute sont nécessaire… Nous en avons parlé plus haut.
Coffrage : L environ 240, h environ 90
Pour faire court, le charpentier intervient après le maçon et le tailleur de pierre.
Après la charpente, la couverture qui, pour ce genre de bâtiments, est en ardoise. Deux métiers interviennent : l'ardoisier qui extrait l'ardoise et le couvreur qui la pose (2 panneaux, à gauche).
Sur la table, un porte-tarière de charpentier.
Menuisier, ébéniste et sculpteur sur bois prennent le relais.
Quelques outils étaient présentés dans des vitrines : galère, affutoir de gouge, bouvets divers, plate-bande, demi-varlope monoxyle, feuilleret…
Pour évoquer ces métiers du bois, nous présentons des panneaux gothiques et un chapiteau de confessionnal.
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Panneaux gothiques XIVe – XVe siècle Chapiteau de confessionnal XIXe siècle |
Pour fermer portes et fenêtres, le serrurier intervient. Nous présentons ses outils que l'on retrouve dans d'autres métiers : métaux, art… Plusieurs panneaux sont consacrés aux clefs et aux serrures (fin XVIIe siècle à XIXe siècle).
Dans la photographie de droite, on distingue un trousseau de clef, dit passe-partout ou rossignol. Ce dernier nom lui vient de son inventeur, cryptologue et agent secret de Louis XIV, Antoine ROSSIGNOL.
Sur ce même panneau, en bas à droite, une pièce en fer forgé qui nous pose problème. Un maître-serrurier de passage évoque une pièce qui permet de maintenir une machine à forer contre le mur. Sans certitude.
La visite continue avec le vitrailliste. Nous n'avons pas d'outils propres à ce métier. Juste des ciseaux de verrier et des marteaux, pinces et roulettes ou diamants de vitrier. Par contre, nous avons pu présenter deux vitraux pour évoquer ce métier qui prit un essor considérable avec le gothique.
L'ouverture de la porte décorée des panneaux gothiques donne sur la mort sous l'œil sarcastique du visage en plâtre. Le vitrail suivant montre le Christ en lumière, tourné vers la mort.
On peut voir également sur cette dernière photographie les deux tableaux de la Congrégation de l'Immaculée conception et de la Confrérie du Saint Sacrement. Ils sont placés là pour évoquer le métier suivant, celui de peintre-staffeur.
Pour ces panneaux, on pourrait parler également du maçon et du menuisier. En ce qui concerne le premier, maçons et plâtriers étaient dans la même corporation au XIVe siècle : ils avaient de nombreux outils en commun, pouvant varier dans leur forme, comme les truelles. Le menuisier aurait très bien pu utiliser les gouges, les ciseaux… situés sur le panneau en bas à gauche. Les outils des deux panneaux de gauche nous ont été donnés par le dernier staffeur de Saint-Etienne.
Objets de décoration moulés en staff (toile de jute et plâtre)
( A droite, les 4 néons du plafond !)
Les deux panneaux de droite sont consacrés au plombier, avec, notamment, les battes, les boules à couder et les toupies en buis.
Dans les photos suivantes, on découvre la suite des outils du plombier (chalumeaux, lampes à souder…), puis les métiers d'extérieur : paveur et jardinier.
L'utilisation de ces outils a permis la construction de bâtiments qui font la richesse du patrimoine français, pour ne pas dire de l'humanité, quelles que soient les cultures, les croyances. Pour les évoquer, nous avons exposé deux maquettes : une laïque, le Château de Chenonceau, l'autre religieuse, Notre-Dame-de-Paris.
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Tous les outils que nous avons présentés sont décrits en détail dans les articles des métiers auxquels ils appartiennent. Il se peut que certains, acquis plus récemment, n'y figurent pas encore. Des mises à jour viendront dans les mois à venir.
A l'issue de ces JEP, les dentellières ont décidé de nous rejoindre au sein de l'association. Leur travail artisanal remarquable vient concrétiser le message que nous souhaitons faire passer : l'outil, en l'occurrence le carreau, est, par l'intelligence du geste, le prolongement de la main et l'instrument du savoir-faire.
Quelques photographies vous mettront d'apprécier la qualité exceptionnelle de leur travail.
La visite est terminée. Les lumières se sont éteintes. Toutes les pièces que nous vous avons présentées ont réintégré l'obscurité des cartons.
FIN
A.R.C.O.M.A. NOS EXPOSITIONS
JOURNÉES EUROPÉENNES
DU
PATRIMOINE 2020
19 et 20 septembre
Le thème des Journées Européennes du Patrimoine (JEP) 2020 choisi par le Ministère de la Culture était "Patrimoine et éducation", c'est-à-dire le rôle de l'éducation dans le patrimoine, le patrimoine comme un outil d'apprentissage, etc....
A Saint-Chamond, la municipalité a décidé depuis quelques années de choisir son propre thème. Pour 2020, il s'agissait des "Châteaux de l'Industrie", ces châteaux construits à Saint-Chamond, lors de la Révolution industrielle au XIXe siècle. S'il y eut un certain nombre d'importantes maisons bourgeoises, il n'y eut que deux châteaux : le château du Jarez et le château Balas-Prodon.
Comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, le local mis à notre disposition par la mairie pour le stockage et l'entretien de nos collections ne répond pas aux normes E.R.P. Nous ne pouvons donc y recevoir du public. Nous avons été accueillis par le directeur du restaurant municipal avec l'accord de notre maire : un local moderne très agréable, de plain-pied, de 300 m2.
Que pouvions-nous présenter ? Des outils pour la construction de ces bâtiments ? Nous l'avions fait l'année dernière pour évoquer les métiers du bâtiment. Nous nous sommes donc orientés sur l'évocation des "Arts de la table". Les objets présentés recouvraient près de 150 ans, d'environ 1780 à 1930 : meubles, ustensiles de cuisine, vaisselle en porcelaine de Limoges, en métal argenté, en étain, en verre ou cristal, nappe et serviettes brodées. Les visiteurs ont été conviés à 8 visites guidées sur les deux jours. Suivant l'intérêt manifesté par l'auditoire, ces visites ont duré de 45 à 1h30. Trois personnes ont assisté 2 fois à ces visites. La base de nos explications reposait sur l'article que nous avons présenté sur le site dans la rubrique "La vie domestique", "A la salle à manger – Les arts de la table". Une gageure car le texte est très long, l'éventail des informations est énorme : la salle à manger, les meubles, les nappes et les serviettes, la vaisselle (couverts, verre, assiettes, plats et annexes), les règles de bienséance, le service, les mets. De nombreux oublis ont été inévitables : nous nous en sommes rendu compte trop tard. Chaque visiteur est parti avec son flyer et les coordonnées de notre site avec la possibilité de lire la totalité de notre article.
Depuis un an, notre association a le plaisir de compter parmi ses adhérents des dentellières qui réalisent un travail magnifique. Nous vous l'avons d'ailleurs signalé dans notre document sur les Journées Européennes du Patrimoine 2019. A plusieurs reprises, certaines d'entre elles ont exposé leurs réalisations à nos côtés, venant animer nos expositions un peu statiques par des démonstrations suscitant toujours l'émerveillement. Cette année donc, elles étaient membres d'A.R.C.O.M.A. à part entière et ont complété le thème des arts de la table par la "Veillée" dans nos châteaux : couture, broderie, dentelle, utilisation du rouet, de la table à carder la laine…autant d'activités que les châtelaines exerçaient autrefois pendant que les hommes buvaient, fumaient, refaisaient le monde. Grâce à leur savoir-faire, nous avons pu présenter une quinzaine de mannequins portant des tenues des années 1870 à 1930, mais surtout leurs travaux, notamment des tableaux, des colliers, des bracelets, des éventails...
A nos côtés, enfin, nous avions une tapissière qui a montré aux visiteurs la façon de restaurer un fauteuil, une chaise. Un métier très physique et qui nécessite un véritable savoir-faire. A l'issue du week-end, elle nous a donné deux fauteuils de style Louis XVI sortis de son atelier "Le crapaud et la bergère". Tout un programme ! Un grand merci à elle pour sa participation et ce don.
La préparation nous a demandé plusieurs centaines d'heures : création des objets en dentelles, sélection et, parfois, restauration des vêtements anciens en fonction des mannequins dont nous disposons, travail sur les mannequins eux-mêmes (il est difficile de disposer de mannequins aux tailles incroyables de nos aïeules qui devaient subir le supplice du corset). Côté "Arts de la table", création d'un cadre pour supporter un drap sur lequel a été peinte une cheminée pour la cuisine (2,50 x 2 m), réparation de certains meubles suivie de leur nettoyage et de leur passage à la cire, remise en état d'un miroir dont le cadre en bois était vrillé, ne pouvant donc supporter le miroir qui lui, bien sûr, était parfaitement plan ; nettoyage de l'argenterie à la Pierre verte ou à l'Argentil, nettoyage des cuivres au Miror, à l'acide chlorhydrique ou à l'ammoniaque suivant l'état, nettoyage de l'étain à la pâte "Ça va seul, Métaseul" (Étains du Manoir. Un produit belge ancien retrouvé sur une étagère : le produit le plus actif que nous ayons utilisé pour l'étain), nettoyage du fer blanc à la brosse nylon suivi d'un traitement au Rustol, lavage éventuel des verres et des assiettes, bien sûr à la main ; lavage et repassage de la nappe et des serviettes, création de nouvelles étiquettes plus petites… Au total, 17 personnes (dont une majorité du groupe dentellière) ont participé à cette préparation. Le 18 septembre au soir, tout était prêt, dans des cartons (une vingtaine) pour les petits objets, les mannequins habillés emmaillotés dans des draps. Le 19 au matin, tout ce matériel a été chargé dans une camionnette et deux voitures de tourisme. A 15h, nous débarquions au restaurant municipal. A 19h30, le plus gros du travail était fini. Le lendemain matin, 1h30 nous a suffi pour finaliser complètement l'exposition, y compris le coup de balai.
Malgré la concurrence de la vogue, malgré le temps, malgré la Covid, nous avons vu passer 157 visiteurs dont des élus de la ville et du département, en 16 heures d'exposition. "Tout ça pour ça" ! On pourrait le dire, mais l'ambiance entre nous et l'étonnement des visiteurs, a priori sincères, valaient tout ce travail. Une fois de plus, certains se sont étonnés que Saint-Chamond, la deuxième ville de la Loire, n'ait toujours pas son musée, et ce malgré les promesses des élus depuis plus de 12 ans. L'une d'entre elles nous a déclaré en début d'année : "Peut-être avons-nous eu tort !?" Un aveu, un regret…? Comme nous l'avons signalé dans nos "Actualités", des démarches ont été entamées en décembre dernier. Le musée devrait ouvrir dans 5 ou 6 ans. Au train où vont les choses, on peut émettre de sérieux doutes : l'élu animateur de nos réunions dit lui-même dans le magazine de la ville lorsqu'il parle de l'ouverture de ce musée "je l'espère".
Manifestement, cette réalisation a rappelé des souvenirs d'enfance à de nombreux visiteurs qui retrouvaient là la table de fête de leurs grands-parents : porcelaines de Limoges, verres en cristal de St Louis ou de Baccarat ou plus simplement et plus souvent verres ciselés, argenterie surtout en métal argenté, belle nappe, beaux habits : l'esprit de fête que les plus vieux d'entre nous ont revécu avec une pointe de nostalgie.
Le dimanche à 17h, il a fallu plier bagages pour laisser le local à sa destination première. Tout a été démonté et re-stocké en 2h30. Il reste maintenant à tout ranger, mais nous avons le temps. Pour quelques jours, c'est un repos bien mérité pour tous.
Pour terminer, il convient de remercier tous les membres de l'association qui ont permis de réaliser cette exposition. Nous n'oublions pas non plus les amis et les parents qui nous ont aidés pour le montage, le démontage, le transport, en particulier Anne-Laurence, Maurice, Bernard, Jean-Paul, John, Pierre, Jean-Pierre, Laurent.
Vous n'avez pas eu la chance (!) de venir nous voir. Nous n'avons pas eu celle de vous rencontrer. Nous vous proposons quelques photographies.
Préparation de l'exposition
Fabrication de deux cadres (2,50 x 2m et 2,30 x 1,70 m) supportant des draps sur lesquels ont été peintes des cheminées : le grand pour la cuisine, le petit pour la salle à manger. Une tablette a été rajoutée sur chacun pour poser des objets propres à chaque pièce.
Habillage des mannequins : coiffure un peu moderne. Heureusement, nous disposons de quelques chapeaux. Il faudra sûrement revenir sur ce problème.
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Petite chirurgie : Mise aux normes 1880 de mannequins 1950 - 1980 : poitrine et thorax.
Les mannequins habillés sont emmaillotés pour le transport : les trousseaux d'autrefois ont encore leur utilité. A gauche et au centre, les personnages sont destinés à l'accueil ; ceux de droite auront le droit de s'asseoir à table.
Derniers coups de pinceau : les vitrines de table prennent un petit air de neuf. Habituellement placées horizontalement sur les tables, nous les avons munies de tasseaux verticaux. Ceux-ci, lorsque la vitrine est posée verticalement, deviennent horizontaux et supportent une étagère en verre, ce qui permet de présenter des objets plus hauts. Pour en assurer la stabilité, nous avons fabriqué ces supports discrets visibles au milieu de la photographie.
Choix des objets à emporter : les cartons de banane sont très utiles. Ils supportent une charge importante et sont munis de 2 poignées.
Le matériel indispensable est réuni : grilles Beaubourg, grilles ARCOMA (fabriquées par nos techniciens), cadres des cheminées, outils indispensables (clefs, marteau, tournevis), produits divers pour nettoyer, faire briller, coller, agrafer…
Il ne reste plus qu'à charger :
Au total, dans la camionnette, 7 vitrines de table, une vitrine sur pied, une table Henri II, un buffet-dressoir, deux guéridons, une table de toilette, une table de couture, 16 mannequins, 9 grilles, les cadres de cheminées, 8 cartons…, tout cela en 1h15 à 4.
Dans les deux véhicules : 6 chaises, un miroir, 12 cartons …
L'exposition
Vous êtes accueillis par les maîtres de maison dans la … cuisine ! L'entrée principale était en travaux !
La grande cheminée de la cuisine avec tout le matériel nécessaire au sol, sur table ou dans des vitrines.
A gauche, torréfacteurs, bassine en fonte sur trépied, tournebroche à horloge, lèchefrite, poissonnière, bassine à confiture, servantes d'âtre, pot à cuire, crible-cendres, fer à gaufre, fer à bricelet.
A droite, moules à gâteaux, pot à graisse, pot à conserver les œufs, pressoirs à viande ou à fruit, hachoirs mécaniques, râpe à fromage, bouteille en verre soufflé, pots en fer blanc ou en grès, baratte.
A gauche, pain de sucre et dans la vitrine, marteau, hache, pince à sucre.
A droite, tirebouchon à crémaillère, battoir à œufs à contrepoids, pompes à boissons gazeuses, éteignoirs, mouchettes, poche à eau monoxyle, coupe-frites, pince à raisin…
A gauche, hachoirs-berçoirs, hachinettes, rouleau-couperet pour ravioli, couteau à pain, dénoyauteurs, molettes à pâte.
A droite, ouvre-boîtes, pics à glace, pilons, moule cannelé ouvrable, mâche-croute et masticateur, cuit-œuf.
Certains de ces objets auraient dû se retrouver dans la salle à manger : masticateur, mâche-croute, ciseau coupe-raisin. Bien d'autres auraient pu être présentés. Dans les deux cas, le temps nous a manqué pour corriger les erreurs ou pour remplir d'autres cartons.
Et justement, à la salle à manger :
On commence par se laver les mains : bassine et pot en faïence de Sarreguemines sur la table de toilette.
Vue générale, d'un côté, |
Vue générale, de l'autre... |
Les tables avec les convives et les visiteurs : habits de 1880, tenue de 2020
De quoi perdre la tête !
La table est mise pour 8 personnes : les couverts sont en métal argenté, le manche des couteaux est en corne. Leur mise en place suit la tradition française, anglaise et à l'ancien régime. La porcelaine de Limoges, des années 1930, vient de chez "F. Legrand" spécialisé aujourd'hui dans la production de petit matériel électrique (!). Au centre, un chauffe-plat à bougie Christofle sert de surtout.
A gauche, le buffet-dressoir surveillé par Nestor et une collection d'objets en étain. Ce meuble date de la fin du XIXe siècle. Il comporte des sculptures évoquant le bas Moyen-Âge. A sa gauche, un petit guéridon de style Louis XVI.
A gauche, gobelets et seau à glace en étain.
A droite, sur une table de couture, lampe à pétrole abat-jour bordé d'un rideau de perles, rehaussé de trois cabochons en cristal de couleurs différentes.
A gauche, sur un guéridon Louis-Philippe, verres à liqueur en cristal de Saint-Louis, flûte à champagne en cristal d'Arques, sous-tasses en porcelaine de Limoges.
A droite, dans une vitrine en position verticale, divers objets en étain. A noter tout particulièrement, une bonbonnière, un moule à sorbet et un biberon.
Vitrine consacrée à l'argenterie |
En avant, quelques pièces en métal argenté et porcelaine dont un déjeuner de l'Ancienne Manufacture Royale de Limoges.
Service à fraises en vermeil et argent fourré Service à gâteaux en vermeil et résine |
Service à hors-d'œuvre en métal argenté |
Un petit clin d'œil aux visiteurs |
Comme nous l'avons vu plus haut, la deuxième exposition d'ARCOMA était consacrée aux travaux de la maîtresse de maison après le dîner. C'est le domaine de notre groupe de dentellières.
Vue générale |
Village en dentelle : une maison, une dentellière Tableaux, éventails, ombrelle |
La table des bijoux |
Colliers avec, en bleu-turquoise, des boucles d'oreille |
Les dentellières au travail |
Notre tapissière de Saint-Chamond |
On ne peut terminer sans évoquer les châtelaines nées de la Révolution Industrielle du XIXe siècle. Cette main, avec bague et bracelet, à la fois si fine et si lourde, était-elle le fruit d'un superbe moulage ou d'une idéalisation de ce symbole de l'instrument du savoir-faire qu'est la main ?
FONDERIES FORGES CONSTRUCTION L'HORME |
FIN
JOURNÉES EUROPÉENNES
DU
PATRIMOINE 2021
18 et 19 septembre
Le thème choisi cette année par le service culturel de notre municipalité était "JEU ET DIVERTISSEMENT". Nous sommes donc loin des outils des artisans, mais l'éventail de nos collections et de celles de nos adhérents nous ont permis toutefois de réaliser une exposition qui a séduit nos visiteurs. Un rappel ému et souriant pour les uns, une découverte pour les autres.
L'organisation de cette manifestation n'a cependant pas été une mince affaire. Grâce aux dentellières qui nous ont rejoints il y a deux ans, nous sommes arrivés à présenter des objets mis en situation ou simplement exposés. La préparation a été réalisée dans notre local et, surtout, chez les adhérents : réalisation d'objets en dentelle, nettoyage d'objets métalliques et en bois, dépoussièrage de jouets… Au total, ce sont plus de 300 heures cumulées qui ont été nécessaires pour réaliser ce projet dont la durée de vie n'a été que de 16 h. La mise en place de l'exposition a nécessité le transport de tout ce matériel à l'aide d'une camionnette et de 5 véhicules privés. Comme nous l'avons déjà signalé, notre local ne répond pas aux normes E.R.P (voir "Actualités 18" et l'aberration de cette situation). Nous avons été remarquablement accueillis, comme l'année dernière, par le directeur du Restaurant municipal, avec l'accord de la municipalité. Masque et pass sanitaire ont fait l'objet d'un contrôle systématique : nous remercions tous les visiteurs pour leur compréhension sans réserves.
Ce week-end commence le vendredi 17 à 10 h avec le chargement de la camionnette :
Pour les cinq véhicules privés, chacune et chacun se débrouillent.
A 15h, arrivée au Restaurant municipal. Nous avions demandé à la mairie de nous réserver 5 places de stationnement dans une rue étroite. Deux panneaux de stationnement interdit ont bien été mis en place, avec décret municipal. Malheureusement, cette signalisation est sans effet : toutes les places sont occupées et le resteront tout le week-end. On se débrouille donc, à moitié sur le trottoir, à moitié le long du trottoir. C'est le moment de découvrir le restaurant, de déplacer tables et chaises et de décharger.
A 19h30, l'exposition est installée, à quelques détails près. Après un repos bien mérité, nous débutons la journée à 9h pour être prêts et modifier éventuellement certaines présentations : question de goût et d'expérience, on n'a pas forcément tous la même façon de voir.
A 10h30, arrivée des premiers visiteurs : présentation de l'association, de son projet initial, du site et quelques explications sur notre exposition. Cette phase est très bien accueillie par les visiteurs. C'est aussi un moment de partage, celui que l'on recherche dans le monde associatif. Ces panneaux contiennent quelques photographies d'illusions d'optique, un premier divertissement souvent déstabilisant.
Le premier divertissement est la musique complétée inévitablement par la danse Pour l'évoquer, 2 couples enlacés, quelques instruments de musique, un gramophone et un tourne-disque Teppaz. Si les mannequins hommes sont plutôt souriants, leurs compagnes semblent plutôt sévères et distantes !
Les jeux de société ont bien sûr leur place : l'inévitable partie de cartes à 4 mannequins (sans-tête !) et quelques jeux en vitrine (cubes, casse-tête, bilboquet, domino, poupées russes osselets, dés).
Dans cette vitrine, un jeu de tric-trac du XVIIIe siècle, malheureusement trop grand pour notre vitrine et que nous n'avons pas pu montrer ouvert. A côté, des objets qui n'ont rien à voir : un véhicule de pompier et des albums de Bécassine, des années 1930. Au-dessus, Notre-Dame de Paris en puzzle 3D permet d'évoquer ce jeu de patience qui existe depuis 1760.
Autres jeux d'intérieur, les "petites voitures" présentées en vitrine : Dinky Toys, Solido, Norev, Matchbox, Corgi Toys, Mercury, Rio… La liste est très longue. Et, pour le plaisir, deux locomotives électriques Märklin.
Chaque jeu est accompagné d'une affichette retraçant de façon très succincte l'histoire du jeu. A titre d'exemple, celle des DINKY-TOYS.
Les photographies suivantes sont extraites de la précédente. Leur qualité est donc loin d'être parfaite.
Dinky Toys : Peugeot 403, Chambord, Traction Citroën 11 cv Quelques NOREV |
Corgi Toys, Tekno, Solido : voitures de luxe Dinky Toys : en arrière, au centre, Auto-Union et ? (course). Les 5 autres sont des véhicules transformés, repeints (devant, 3 tractions ; arrière,Vedette, 203 |
Dinky Toys : Utilitaires Ford et Studebaker Dinky Toys : Camion-grue Colès, Berlier saharien, Euclid |
Peut-être reprendrons-nous des photographies individuelles de meilleure qualité de chacun des véhicules exposés…
Sur la vitrine, on peut voir une grue en tôle (1950), sans marque, un château "Leclerc" en isorel peint à construire (1950) et surtout un attelage auvergnat DEJOU des années 1930.
La table suivante est consacrée à la poupée : poupée, meubles, vaisselles, machines à coudre…
Pour les plus petits, quelques soldats de plomb, un carrosse avec ses 4 chevaux en bois (vers 1950), la ferme, les cubes, la poussette, le théâtre de Guignol...
Autre divertissement, d'intérieur ou d'extérieur, pour grands et petits : la peinture.
On passe ensuite aux jeux et divertissements d'extérieur. D'abord, les jeux que l'on pourrait appeler "de famille" :
Jeu de boules : en bois, en bois à clous à tête Luge (1960), jeu de croquet de 1910, échasses d'école plate (Lyon) ou bombée (Grenoble) (vers1950), patins à roulettes (1990), le Jokari, le Beach ball… |
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Skis de 1930 (SANGLARD & CIE, créée en 1924), fixations ATTENHOFER MOD. B ALPINA |
Corde à sauter Hula hoop |
Pour les plus grands, deux divertissements sportifs : la pêche et la chasse.
Pêche Tenue 2021 ! Nasse à petite friture, foënes, boîte à vifs (1910) |
Chasse Fusil à 2 canons, 3 moules à balles en plomb, 4 sertisseurs de cartouche |
Pour le plaisir des anciens et des plus jeunes, un banc d'école avec ses encriers remplis d'encre violette et ses porte-plumes (plumes en acier, en verre). L'écriture, avec ses pleins et déliés, devient divertissement, tout comme la lecture évoquée ici par des livres de prix et des revues pour enfant des années 30 à 60.
Quelques jeux actuels ont été mis à la disposition des visiteurs. Ils ont eu un succès indéniable auprès des grands et des petits : un moment convivial et très joyeux qui a réuni parents et enfants (dans le respect des consignes de sécurité : les objets étaient désinfectés entre deux familles).
D'autres jeux avaient été envisagés pour l'extérieur ; les incertitudes météorologiques et la crise sanitaire ne nous ont pas permis de les mettre en place.
L'animation ne s'arrêtait pas là. Le groupe des dentellières, à l'origine du plan et de la diversité de notre exposition, nous ont une fois de plus étonnés par leur savoir-faire et leur dynamisme. Difficile de montrer tout le travail qu'elles ont effectué pour évoquer le thème. En réalisant de magnifiques travaux de dentelle, elles étaient présentes dans tous les jeux et divertissements évoqués plus haut.
Nous nous sommes aperçus que la plupart des visiteurs ne connaissaient pas notre association malgré ses 21 années d'existence et les 45 expositions réalisées à ce jour. La raison en est simple : nous n'avons pas de local ouvert à la visite. Peut-être, aussi, nous investissons-nous insuffisamment auprès des autorités… Nous avons donc terminé le parcours de cette exposition par un panneau où nous indiquons le but premier de notre association : rendre hommage à ces artisans inconnus du grand public et qui sont à l'origine du développement industriel de notre vallée. Dans le même temps, nous avons fait appel aux bénévoles, une catégorie de citoyens qui a tendance à disparaître, quelles que soient les associations concernées.
A.R.C.O.M.A.
A.R.C.O.M.A., ce ne sont pas seulement des jeux et de magnifiques dentelles. C'est aussi le patrimoine et l'histoire du Pays du Gier. Si, pour certains, cette histoire commence avec la Révolution industrielle du XIXe siècle, pour A.R.C.O.M.A., cela va beaucoup plus loin en commençant par la rencontre de nos ancêtres dans leurs maisons, dans leurs ateliers, dans leurs champs… C'est la vie des anonymes, des petits, des obscurs, des sans-grades qui n'ont pas donné leurs noms à des rues. Sans eux, sans les artisans, pas d'industrie, pas d'agriculture, pas de merveilles qui attirent tant de touristes. A.R.C.O.M.A. veut vous faire pénétrer dans ce monde négligé où, dans notre vallée, seuls les grands industriels du passé ont droit de cité.
Pour tout savoir, rejoignez-nous sur : https://www.arcoma.fr
A.R.C.O.M.A.
Vous êtes jeune retraité. Vous disposez d'une après-midi par semaine ou par… mois. Vous aimez l'histoire du Pays du Gier. Vous êtes un peu bricoleur, mais pas forcément. Alors n'hésitez pas, rejoignez-nous. Le bénévolat vous permet de donner, mais plus encore de recevoir, de partager des idées, du temps, des expériences, de l'amitié.
Pour nous contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
FIN
NOTRE CINQUANTIÈME EXPOSITION EN 22 ANS
CHÂTEAU DES BRUNEAUX
FIRMINY – LOIRE
19 juin – 25 septembre 2022
A.R.C.O.M.A. réalise donc sa cinquantième exposition, et, pour la deuxième fois, est accueillie par les membres de la Société d'Histoire de Firminy, dans le cadre du château des Bruneaux, à Firminy, la 4ème ville de la Loire.
Honneur à nos hôtes, une fois n'est pas coutume, parlons du château des Bruneaux qui, à lui seul, mérite le détour. Ce n'est pas Versailles, bien sûr. D'après Wikipedia, il serait tout de même partiellement inscrit au titre des monuments historiques depuis 1975 (à confirmer). Les bâtiments que nous voyons aujourd'hui datent du XVIIIe siècle. La décoration intérieure est de style Louis XVI. A voir notamment les grands salons, un petit salon en cours de restauration avec des décors muraux très intéressants et la cuisine. A l'étage, des pièces ont été aménagées pour recevoir des expositions permanentes à thème.
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À titre d'exemples, mais il y en a bien d'autres : bibliothèque, chambre, salle à manger, instruments de mesure, éclairage, santé et une remarquable exposition de perruques, ces objets fabriqués par des ouvriers pour leur compte, pendant les heures de travail…
Un grand coup de chapeau à tous les bénévoles (et à leurs épouses) de l'association et à l'hôtesse qui ont réalisé un travail remarquable, depuis 1972.
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Boulanger Tailleur de limes / Cloutier |
Jouets (filles et garçons) École |
Cuisine (l'authentique est au rez-de-chaussée) Lingerie |
La chapelle du château |
A côté de la partie aérienne du château, vous êtes invités à visiter, en sous-sol, la reconstitution d'une mine. À la base, le matériel vient des mines de Saint-Etienne. Il a fallu 7 ans pour réaliser ce projet. La visite est guidée, remarquable, pleine d'anecdotes. A voir absolument.
Visite de la mine |
Après cette visite très rapide du château, passons à notre exposition. Notre association comprend deux groupes distincts : celui des dentellières et celui des artisans. Le premier nous a rejoints, il y a 3 ans, mais a souvent participé à nos expositions, apportant une touche plus féminine : une source d'animations pour adultes et enfants.
Les dentellières ont présenté leur magnifique travail dans les deux grands salons.
Les dentellières sont impliquées dans plusieurs manifestations cette année, en particulier, localement, dans le cadre de la Biennale internationale de Saint-Etienne et, au plan international, dans la réalisation d'une robe, à l'initiative de l'O.I.D.F.A.
Du côté des artisans, nos hôtes nous ont demandés de présenter nos collections pour quatre métiers : agriculteur, apiculteur, tonnelier et vigneron. Faute de bras et de place, nous n'avons pas pu tout présenter, comme le char à bœufs, les sarcleuses, les pressoirs, le fouloir… Certains de ces gros objets sont stockés dans un local de la mairie, quasiment inaccessible et n'ont pas été restaurés.
Agriculteur
Pour l'agriculteur, nous avons divisé la salle d'exposition en 4 secteurs : la préparation du terrain, les récoltes, le lait et le fromage, le paysan et les animaux. Du moins, est-ce là la théorie. Encore une fois, la préparation de cette exposition nous a demandé beaucoup de temps : nous n'étions pas nombreux pour "dérouiller" une centaine d'objets, faire des affichettes et préparer un plan sans avoir les dimensions des salles qui nous étaient proposées. Ce n'est pas une excuse, juste une explication ! Nous verrons des problèmes identiques au rez-de-chaussée où les outils de tonnelier et de vigneron se sont parfois chevauchés.
Cela commence par le réconfort et le débat sur l'installation : le transfert nous a pris la matinée et a nécessité deux allers retours d'une camionnette et un aller retour de quatre véhicules privés. La mise en place débute à 13h30. Au total, environ 16h pour la mise en place des grilles, des panneaux, des outils isolés sur grilles Beaubourg et des affichettes. Suivant la disponibilité de chacun, nous nous sommes retrouvés à 5, 9 et 3.
Un moment convivial indispensable Un partage nécessaire |
Préparation du terrain + …! : cela concerne le terrain, les buissons et les arbres…
Émondoirs, serpes Serpes |
Croissants Scies Herse |
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Houes, gouge à drain Sarcleuse, houes Houe, houe-taille-pré |
Récoltes
Faucilles, déplantoirs à betterave, gouges à asperges, serfouette, plantoir Cueille-pomme, échenilloir, cisailles. |
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Faux, javellier, râteleur Fléau, pelles à grain, enclumettes Fourche à foin et marteaux, coffins Râteau en bois |
Tarare Van Coupe-foin Mesures à grains |
Bascule Balance à bras égaux (1748), plateaux en cuivre Ø 70 |
Lait et fromage
Bidons de lait, couloir, plat à babeurre, barattes Baratte Porte-fainéant |
Faisselles, sondes à fromage Mesures à lait, biches, plat égouttoir |
Paysan et animal
Forces, étrilles, peigne, tondeuses Clefs agricoles, sonnailles, hache-navet, mouchettes, talet, relève-queue pilon broyeur |
Muselière, dépommoir, joug de chèvre (?) Tondeuses, forces, ceinture de sureté (!), jouguet, joug. protège-corne, voilette, pince à anneler les porc |
Apiculteur
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Ruche pour recueil d'essaim sauvage, enfumoirs Lève-cadre (5), couteaux à désoperculer (3), éperon (4) |
Tonnelier
Départoir et maillet, coutre, doloires, planes Planes, calibres, tiretoir, chasses chasses, guistre, curettes, racloirs wabstringue, marqueur à chaud |
Banc d'âne Colombe (environ 2,20 m) |
Brûlot et "mouilloir" en jute Bâtissoir |
Bigorne Compas bourguignons, compas à verge, cauchoirs, hachereaux, coup de poing, asses de rognage, rouannes |
Tonneau sur un basset, poulain-brancard Tiretoir, mandrin-capsuleur, bondonnières asses de rognage, jabloirs |
Jabloirs, chanfreinières, racloir, rabots cintrés. |
Vigneron
Arrache-cep, houe, écimeurs ; cisailles, équerlou, taquoirs, Serpettes, greffoirs, battet, pinces à |
Seringues de vigneron ou pals injecteurs, Pulvérisateur à dos, entonnoirs |
Coupe-marc Coupe-marc Grands compas à verge Velte |
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D'après "Objets oubliés, par Pierre-Michel Therrat, Cahiers de village de Forez, juin 2009" |
Poulain à boules pour nettoyage des gros tonneaux Sabots à guêtre de vigneron |
Sergents de tonnelier ! Bondonnière de tonnelier ! (sur la table) |
Pompes à champagne, bouche-bouteille Ébullioscopes (Malligand, Levesque) |
Le groupe "artisan" participera, par le prêt d'instruments médicaux au Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Etienne, à une exposition qui doit durer d'octobre 2022 à août 2023. Le sujet en est l'évolution, dans tous les domaines (humain, économique, urbanistique...) de Saint-Etienne et des villes environnantes entre 1780 et 1850 (environ). Dans ce même cadre, nous avons été sollicités pour le prêt de matériels scolaire et d'imprimerie : à confirmer.
Nous espérons que ces quelques photographies inciteront ceux qui habitent notre région ou, simplement, qui sont de passage, à venir nous voir. Nous pouvons organiser des visites guidées, pour des groupes et sur rendez-vous, jusqu'à la fin du mois d'août. Alors n'hésitez pas. Contactez le château au 04 77 89 38 46. Fermeture lundi et jours fériés.
FIN
https://www.arcoma.fr/fr/expositions/473-exposition-12-journees-europeennes-du-patrimoine-2023
JOURNÉES EUROPÉENNES
DU
PATRIMOINE 2023
(15) et 16 septembre
Comme chaque année, le thème proposé par le Ministère de la culture pour les J.E.P. arrive très tardivement. Les responsables du patrimoine de la mairie de Saint-Chamond décident donc, bien avant, du sujet à traiter. Souvent, celui-ci est très général et chacun fait ce qu'il veut, suivant ses possibilités. Cela est source d'une diversité qui permet, peut-être, d'attirer plus de visiteurs. Cette année, chacun a fait ce qu'il a voulu, avec, toutefois, plus d'animations tournées vers le sport. Cela répondait à la demande du Ministère des sports (ou de la culture) : faire passer un message pour les Jeux Olympiques de 2024.
Il faut faire, également, un constat pour notre ville : la nette diminution des animations en diversité et en temps. En 2020, on dénombrait 42 animations et 99 demi-journées d'ouverture au public. Cette année, on a pu compter 29 animations pour 52 demi-journées d'activité et encore quelques-unes d'entre elles concernaient juste des propositions de promenades… Pourquoi cette différence ? La Covid est certainement en partie responsable. En partie seulement, puisque cette chute a démarré entre 2021 et 2022. Problème du bénévolat, de l'organisation de ces journées, de la publicité qui en est faite, de l'attrait du patrimoine tout au long de l'année avec la part minimale de celui-ci dans les revues territoriales : voir à ce sujet nos "Actualités 19".
Si une certaine déception apparaît dans cette introduction, il faut avouer que pour notre association, ces J.E.P. ont été les meilleures quant à la fréquentation : pour le seul samedi 16, plus de 200 visiteurs, venant parfois d'autres départements auxquels se sont joints, le vendredi 15, 90 élèves de CM2. Ce succès vient des propositions qui ont été faites au public : 4 expositions très différentes dans un seul lieu, l'Institution Sainte-Marie – La Grand'Grange, à Saint-Chamond. cet établissement scolaire nous avait déjà accueilli en 2022 : la fréquentation a doublé cette année.
L'Institution Sainte-Marie – La Grand'Grange est un établissement scolaire catholique d'enseignements général et professionnel. Il reçoit près de 2000 élèves. Les bâtiments immenses datent de 1877 et sont, à cette époque, sous tutelle des pères maristes. Un siècle plus tard, en 1976, ils passent sous la tutelle mixte du diocèse et des Jésuites, puis devient en 2009 un établissement jésuite à part entière.
En 1923, les pères maristes font construire une chapelle dotée entre 1926 et le début des années 1930 de vitraux et d'un orgue. Ce sont ces vitraux, œuvres du maître verrier Raphaël LARDEUR, aujourd'hui classés aux Monuments historiques, et cet orgue que les Anciens Élèves font "voir et entendre" au cours des Journées Européennes du Patrimoine.
Façade de l'Institution Sainte-Marie-La Grand'Grange La Chapelle |
Les vitraux classés (il en manque 1 !) :
Les Orgues |
Ce patrimoine est exceptionnel et rappelle de très nombreux souvenirs aux anciens élèves : un grand merci à eux pour leur accueil et pour le travail qu'ils ont dû accomplir pour sauver et entretenir ces vitraux.
A.R.C.O.M.A. partageait avec des dentellières de Saint-Chamond le parloir, une grande pièce où se réunissent direction, enseignants, parents d'élèves… Nous avons choisi d'exposer des outils et des instruments utilisés dans les métiers du textile, que nous avons présentés dans notre site.
Le parloir, une pièce partagée : une centaine d'objets |
Les premiers concernent la fabrication du fil : cardes, planches, peignes et banc à carder et une quenouille datée 1751, finement sculptée, des rouets à filer et à envider.
Quenouille à l'oiseau (1751) |
Tour en l'air pour fabriquer des canettes Banc à carder |
Renvidoir à roue Ourdissoir |
Support de canettes Tourniquet à croisillons |
Navettes de métier à tisser, de métier de passementier, lisses |
Métier à tresses et lacets |
Ce métier est à l'origine de la fortune de nombreuses familles d'industriels de la vallée du Gier. La manivelle a permis à de nombreux visiteurs de tous âges de découvrir cette véritable contredanse des canettes. Petite anecdote : dans l'émission de télévision, "Affaire conclue" un métier a été présenté aux antiquaires présents : aucun ne le connaissait. Il a été adjugé 50 €. Il peut être vendu plusieurs centaines d'euros… aux États-Unis !
Ancien rouet à filer Pièces du métier à tresses et lacets : Pompe Fuseau Poupée arbrée |
Rare balance à pompe de métier à tresses et lacets |
Châssis à broder. Tabouret de dentellière avec bobines de réserve de fil. Lampe-loupe de dentellière. Carreau de dentellière. |
Lampe-loupe de dentellière Navettes et fer de dentellière Coffret de brodeuse Cousettes militaires Métier-tambour à broder Festonneur de brodeuse Forces Ciseaux de couturière et dentellière |
Planches sculptées d'impression Rouleau 'impression Molettes d'impression |
Seau de teinture Casse ou pochon (cuivre étamé) |
Ciseaux : lainier, tisserand-tapissier, bonnetier, tailleur |
Encarteuse |
Rare plieuse avec banc Enrouleur de cordon Mètres de drapier Demi-aune Pige de sabotier (?) |
Main de fer et demoiselles de gantier Cousoir de gantier |
Pour compléter cette exposition, nous avons demandé à une entreprise saint -chamonaise, Techni-Sangles, leader dans la fabrication des sangles, de nous présenter quelques échantillons de sa production destinée, notamment, à l'alpinisme, à l'escalade, à la navigation, au parapente, à la protection individuelle. Cette entreprise travaille pour les grandes enseignes de sport. Elle a fabriqué la sangle de 2240 m qui a permis à Nathan Paulin de battre en 2022 le record du monde de slackline. Un patrimoine moderne qui montre la continuité de l'industrie textile dans notre région depuis, au moins, le XVe siècle. Cette présentation répondait également à la demande du Ministère des sports : patrimoine et Jeux Olympiques de 2024.
Sangles, harnais, laisses... Techni-Sangles |
Cette exposition n'a duré que 6 heures pour plusieurs dizaines d'heures de préparation, de documentation, de rédaction, d'installation, de rangement… A.R.C.O.M.A. a participé à 13 Journées Européennes du Patrimoine et a réalisé une cinquantaine d'expositions. Durant l'automne, notre association devrait décider de l'avenir de ses collections : dispersion par don ou vente. La dissolution définitive devrait être prononcée lors d'une A.G.E.O. au cours de l'année 2024. Nous regretterons toujours les contacts, les échanges que nous avons pu avoir avec tous les visiteurs. Notre site continuera d'évoluer : nouveaux articles pour des métiers non encore abordés et compléments pour d'autres. Dans quelques jours, il fêtera sa première décennie. Puis, lui aussi s'éteindra, un jour (espérons le plus tard possible), faute de remplaçants et de visiteurs s'il n'évolue plus.
Merci à tous pour votre fidélité et l'intérêt que vous nous avez apporté.